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Les forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) s’emploient à reconquérir les localités contrôlées par le M23, supplétif de l’armée rwandaise (RDF) dans la province du Nord-Kivu. Telle est la déclaration faite par le Vice-premier ministre, ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba, au cours de la 129e réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. Dans son rapport synthèse, Jean-Pierre Bemba a fait part au Conseil, de la complexité et la persistance des attaques perpétrées par la coalition M23/RDF sur les positions des FARDC le long des axes Rwindi et Katanda dans le Nord-Kivu. Pour répondre à cette menace persistante, le ministre de la Défense indique que les forces armées loyalistes sont engagées dans la contre-offensive et la reprise de l’initiative en vue de restaurer l'autorité de l'Etat et de garantir la sécurité des concitoyens. Dans ce contexte, le patron de la Défense a énuméré quelques succès significatifs remportés par l’armée gouvernementale, comme la destruction d'un drone de reconnaissance appartenant à la coalition terroriste M23-RDF, près de la position de la 32ème Brigade de Réaction Rapide, ainsi que les pertes importantes infligées à l'ennemi lors de son repli de Kalembe vers Kashuga. « Ces actions ont affaibli la menace pesant sur Pinga et le centre de Masisi », a indiqué le VPM de la Défense nationale. Dans le même volet sécuritaire, Jean-Pierre Bemba a informé le Conseil de la poursuite de la mission de pacification de toutes les poches concernées à travers le territoire national. A l'Ouest, indique-t-il, …

Au cours de la 129e réunion du Conseil des ministres, le Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde est revenu sur le suivi de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle. Pour ce faire, il a annoncé l'accélération du processus d'extension de ce programme dans les 26 provinces de la RDC. Dans sa communication, le Premier ministre a fait part au conseil, qu'en sa qualité de Vice-président du comité de pilotage du conseil national de la Couverture Santé Universelle, il a présidé une réunion avec les parties prenantes. Faisant le point sur l'implémentation de cette réforme dans le système sanitaire de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde, s'est félicité des résultats satisfaisants, en ce qui concerne la phase opérationnelle, qui a débuté avec la gratuité de la maternité. « Au cours de cette réunion, il a été dégagé le principe de la progressivité dans l'extension du programme au profit des provinces, avec une priorité pour les membres des forces armées, de la police nationale et des services de sécurité», a expliqué le Premier Ministre, d'après le compte-rendu lu par le porte-parole du gouvernement. « En ce qui concerne la demande d'extension voulue expressément par le Président de la République au cours de son intervention à la 127e réunion du conseil des ministres, la gratuité de la maternité devrait passer de cinq à douze provinces d'ici le mois d'avril prochain, et que, le reste des provinces seront concernées d'ici là fin de l'année», a poursuivi la même source. Par ailleurs, il …

Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a présidé ce jeudi 14 mars la cérémonie de signature du cinquième avenant au contrat minier liant son pays au Groupement des entreprises chinoises (GEC). L'avenant signé « vise à rétablir un équilibre gagnant-gagnant entre les parties ». Il prévoit notamment le doublement du montant d'investissement chinois pour les infrastructures routières, qui passe de 3,2 à 7 milliards de dollars. « L'amendement de ce contrat rétablit l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les parties. Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD) », indique la source la présidence. D’après Alexis Gisaro, ministre d'État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, ce fonds permettra à la construction d'environ 5 000 km de routes supplémentaires selon le ministre des Infrastructures. Par ailleurs, l'avenant entérine la participation de la RDC à hauteur de 40% dans le capital de SICOHYDRO, compagnie chargée de l'exploitation du gisement de Busanga. Conclu en 2008, ce contrat prévoyait l'octroi de gisements miniers congolais, notamment de cobalt et de cuivre, en échange de la construction d'infrastructures par les entreprises chinoises. Cependant, le Président Tshisekedi avait jugé l'an dernier que les termes de cet accord étaient « défavorables » aux intérêts de la RDC. Ézéchiel T. MAMPUYA

De bruits de corruption qui courent faisant état des soupçons de monnayage de voix par les députés provinciaux sont arrivés aux oreilles du Président de la République. Félix Tshisekedi est passé à l'étape de la sanction et garde suspendue, l'épée de Damoclès au-dessus de la tête des députés provinciaux corrompus et des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs corrupteurs. Devant ce fléau qui est devenu monnaie courante pendant les élections indirectes en RDC, le Président de la République, Félix Tshisekedi a tapé le point sur la table en échangeant, ce mardi 12 mars, avec la ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, à ce sujet pour mettre fin cette corruption à «ciel ouvert». Selon les informations rapportées par la Présidence, Félix Tshisekedi a, en sa qualité de gérant du bon fonctionnement des institutions, demandé Rose Mutombo d’échanger avec le Procureur général près la Cour de cassation pour qu’il puisse attirer l'attention des différents procureurs généraux sur tous ces bruits de corruption. Au sortir de cette audience avec le Chef de l'Etat, la ministre de la Justice a indiqué que ce comportement doit s'arreter car, dit-elle, «on ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert». «Il faut qu’il y ait des sanctions sévères pour tout celui qui sera attrapé en train de monnayer sa voix», a-t-elle declaré. Pour les récalcitrants, la patronne de la justice congolaise a insisté sur le fait qu'ils ne pourront s'enprendre qu'à eux-mêmes. « Celui qui sera arrêté …

En sa qualité de médiateur désigné par l'Union africaine, le Président angolais João Lourenço a reçu lundi 11 mars à Luanda, son homologue rwandais, Paul Kagame afin d'analyser la situation qui prévaut dans l’Est de la RDC. D’après le ministre angolais des Relations extérieures Téte António qui livre cette information, à l’issue de cette entrevue, le Président Paul Kagame a ouvert la voie à une rencontre avec le Président Tshisekedi, pour discuter de la situation sécuritaire dans l’Est du Congo. « Il a été convenu que le président rwandais Paul Kagame accepterait de rencontrer le président congolais Félix Tshisekedi à une date qui sera indiquée par le médiateur » a révélé à la presse, Téte António avant d’ajouter que « les délégations ministérielles du Rwanda et de la RDC travaillent pour franchir cette étape ». Confirmant cette information, l’administration Kagame indique que les Chefs d'État se sont mis d'accord sur les mesures clés à prendre pour s'attaquer aux causes profondes du conflit. « Le Président Kagame et le Président Lourenço ont eu une discussion bilatérale sur la situation sécuritaire en RDC. Les Chefs d'État ont convenu des étapes clés pour s'attaquer aux causes profondes du conflit et de la nécessité de maintenir les processus de Luanda et de Nairobi pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la région », a indiqué la présidence rwandaise. La visite de Paul Kagame à Luanda intervient en moins de deux semaines après celle effectuée par son homologue congolais, Félix Tshisekedi, qui …

Le ministre de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba a fait part au gouvernement, de la persistance de l’instabilité sécuritaire à l’Est du pays marquée par des contre-offensives de l’armée congolaise contre les terroristes M23/RDF dans le secteur opérationnel Sukola II dans la province du Nord-Kivu. Dans son rapport synthèse présenté lors de la cent-vingt-huitième réunion ordinaire du Conseil des ministres présidé par Félix Tshisekedi, JP Bemba a noté les efforts déployés par les forces de défense et de sécurité congolaises afin de se débarrasser de l’activisme des groupes terroristes opérant dans l’Est de la RDC. Alors que les FARDC maintiennent la pression sur les ADF en Ituri et dans une partie du Nord-Kivu, l’Etat Islamiste menace de couper le financement à ce mouvement terroriste qui lui a déjà fait allégeance. « Nos forces de défense et de sécurité s’emploient également à venir à bout de l’activisme des terroristes ADF/MTM dans les Secteurs Sukola I Grand Nord et Ituri qui sont sous pression, selon des sources concordantes, de l’Etat Islamique qui menace de leur couper la bourse en cas d’accalmie ; ainsi que de la récurrence des incursions des groupes armés communautaires, notamment le CODECO et ZAÏRE dans la province de l’Ituri », a fait savoir Jean-Pierre Bemba au conseil. Les ADF étaient auparavant connus sous le nom de Forces démocratiques alliées - Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-NALU). Il a été formé dans le nord de l'Ouganda dans les années 1990 par d'anciens officiers militaires fidèles à l'ex-dictateur …

Dans un communiqué publié ce lundi 11 mars 2024, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé qu’un incendie, dont les origines sont à déterminer, s'est déclaré en début de soirée du samedi dernier dans son entrepôt central à Matadi, dans la province du Kongo-Central. A en croire ce document consulté par POLITICO.CD, en attendant les enquêtes approfondies en vue de déterminer l'origine de cet incendie, plusieurs matériels dont 476 dispositifs électroniques de vote (DEV) ; 4 groupes électrogènes de 2,5 KVA RFE 2022 ; 96 panneaux solaires RFE 2022 ; ainsi que 261 bulletins de vote non utilisés ont été consumés. À cet effet, la centrale électorale a invité les autorités compétentes à diligenter une enquête pour déterminer les causes de cet incendie et le cas échéant, sanctionner les auteurs matériels et intellectuels, conformément à la loi. Pou rappel, il s’agit d’un troisième incendie enregistré par la CENI en pratiquement six mois. En septembre 2023, un incendie avait détruit plus 900 de dispositifs électroniques de vote dans l'entrepôt de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.  Fin novembre 2023, la CENI annonçait un nouvel incendie qui s’est déclaré à l’entrepôt de son antenne de Bolobo, dans la province du Maï-Ndombe. Le bilan officiel de cet incident faisait état, selon la centrale électorale, de la destruction totale de 163 dispositifs électroniques de vote (DEV), provenant du stock de 2018 ; 136 isoloirs ; 39 kits de révision du fichier électoral (RFE) 2022-2023 ; 108 batteries externes DEV de 2018 ; 165 …

Au cours de la cent-vingt-huitième réunion ordinaire du Conseil des ministres du gouvernement de la République, le ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi, a présenté le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. Dans son point d’information, le vice-Premier ministre congolais a indiqué que l’état du territoire national reste marqué par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, dans le cadre de l’état de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. En même temps, il a expliqué au conseil que l’état d’esprit de la population demeure calme, et a été notamment marqué par l’appel de l’opinion aux autorités de continuer à renforcer la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité, au regard des résultats mitigés récoltés à travers des appuis bilatéraux et régionaux dans la sécurisation des frontières congolaises, dans la partie Est du pays ; ainsi que les inquiétudes « grandissantes » face aux conditions humanitaires difficiles des Congolais suite aux affrontements entre les FARDC et le tandem M23-RDF. À cela se sont ajoutés le souhait exprimé par une importante partie de l’opinion nationale en rapport avec les élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces de voir ces élections « aboutir aux choix des personnalités vouées au bien-être de nos populations et au développement du pays » ; et la persistance de la dépréciation et la décote de la monnaie nationale face à la devise étrangère, entrainant la perte du pouvoir d’achat …

Le vice-Premier ministre, ministre Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, et le ministre d'État en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, ont pris part à la réunion du Conseil des ministres de la Communauté économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), qui s'est tenue jeudi 07 mars à Sipopo en Guinée équatoriale. Lors de ces assises, consacrées notamment à l'examen du rapport sur la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale, la République Démocratique du Congo (RDC) a invité les Africains en général, et la CEEAC en particulier, à éviter la langue de bois, « l’équilibrisme diplomatique », selon un compte rendu du ministère des Affaires étrangères de la RDC publié sur X ce vendredi. Pour la RDC, il faut construire des perspectives efficaces et rassurantes de règlement de la crise dans l'Est, aux multiples conséquences dévastatrices pour l’avenir de la Région et de ses populations. « Les dirigeants du Rwanda doivent cesser d’abuser de la bonne foi de la Communauté internationale et d’exploiter la tragédie du génocide rwandais dénoncée tous, qu’ils ont transformée en fonds de commerce politique cyniquement », renseigne le compte rendu ajoutant. Les deux émissaires congolais ont fait valoir que c’est sur cette toile de fond, considérant les évidences, que le gouvernement congolais propose le schéma de sortie de crise ci-après par la voie diplomatique : Dialogue entre le Gouvernement de la RDC et celui du Rwanda et non avec le M23 ; Condamner clairement et sanctionner le Rwanda pour son agression contre la RDC en violation …

La Banque centrale du Congo renseigne qu’au cours du mois de février, le tableau de suivi de la situation financière de l’État renseigne un niveau des recettes publiques de 1.765,4 milliards de francs congolais (639 millions USD ) alors que le plan de trésorerie prévisionnel tablait sur la réalisation à hauteur de 1.300,9 milliards de FC, ainsi que des dépenses à engager estimées à 1.301,8 milliards de FC. En ce qui concerne l’exécution des opérations financières de l’Etat en 2024, l’autorité monétaire indique dans sa note hebdomadaire de conjoncture économique que les recettes des régies financières ont atteint 1.322,6 milliards de FC (478,5 millions de dollars). Ces fonds découlent d’un apport significatif de la DGI à hauteur de 657,6 milliards de FC (237,9 millions de dollars). La DGDA et la DGRAD ont quant à elle, mobilisé chacune 449,1 milliards et 215,8 milliards de FC. « En ce qui concerne les dépenses, elles ont été exécutées à hauteur de 1.759,8milliards de FC ( 636,6 millions USD ) », indique la Banque centrale qui précise que celles-ci ont principalement concerné les frais de fonctionnement des institutions et ministères, la rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que les frais financiers. En cumul annuel, soit du 1er janvier au 1er mars, le gouvernement à travers les différents services d’assiettes ont mobilisé des recettes publiques de l’ordre de 3.893,1 milliards de FC, soit environ 1,4 milliard USD alors les dépenses sont chiffrées à 3.839,2 milliards de FC soit 1,3 milliard USD. Carmel NDEO

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