Mes chers compatriotes, Comme le mistral souffle au nord de la France, descend et balaie le sud jusqu’à la Corse, le vent de la succession au Congo qui secoue le nord, descend et balaie désormais le sud-ouest (Kouilou) pour terminer sa course à Brazzaville. La nature ne nous enseigne-t-elle pas ? En effet, c’est un secret de polichinelle que le nord est en ébullition pour la succession du Raïs. Les enfants biologiques et de cœur se livrent à une lutte fratricide âpre et impitoyable, laissant le Raïs qui, a priori, n’est pas testateur, pantois face à ce déchirement, tant sa responsabilité il faut le reconnaître n’y est pas étrangère. Cela nous rappelle à bon droit la sempiternelle guerre des héritiers de Mahomet, entre les chiites et les sunnites. Ce vent puissant est descendu au sud-ouest du Congo, précisément dans le département du Kouilou. Telle une métastase l’idée de la succession nourrit désormais la pensée des notables et politiciens vilis. Les plus actifs se sont constitués en un petit groupe conspirationiste (de réflexion) où les conciliabules sont légions, à savoir Tengo Laurent, Bouity Viaudo, Loemba Max et Makosso Collinet. Ce groupe, avec la bénédiction supposée de la première dame, encadre et pousse le premier ministre à développer des ambitions pouvoiristes et des rêves de grandeur au point de prendre des airs devant les caciques du nord qui ne le supportent : c’est l’histoire de la grenouille qui se veut plus grosse que l’éléphant. Il n’a pas tort car les autres lui font croire …