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Tshibala: le magicien au pays des merveilles

Les lunettes de Ray Charles, le talent et la volonté de Rombo Tunani. C’est une composition inattendue qui définit l’homme catapulté à la Primature le 7 avril, ce bâtiment convoité le long du fleuve Congo à Kinshasa, que Samy Badibanga aura tout donné pour ne pas se faire débarquer.

Ce jour-là, Jean-Claude Vuemba m’envoie un SMS, une heure avant l’annonce officielle, mais qui veut en soi tout dire: « c’est Tshibala, dommage« . Oui, dommage car, outre le fait qu’il ne fallait plus s’attendre à la nomination souhaitée et inscrite dans l’accord, de Félix Tshisekedi, l’arrivée de cet homme qui a vécu toute sa carrière politique loin de la chose publique, décrié par une partie de l’opposition, n’augurait rien de bon dans ce pays gangrené par une crise sans fin.

Et pourtant, après la cravate rouge, le Congo découvre un homme capable de mettre des lunettes de soleil la nuit! « Il faut avoir de la culture de symboles« , expliquait Augustin Matata Ponyo en son temps, au sujet de sa cravate en sang, symbole de rigueur. Mais alors, que peut bien symboliser une pâle imitation de Ray Charles? Je me demandais, en cherchant à déchiffrer cet avocat, né quatre ans avant l’indépendance du pays, étrangement diplômé de l’Université Marien-Ngouabi et dont les seuls faits d’armes seront: avoir été au bon endroit, à la création de l’UDPS; et, surtout, avoir souvent fréquenté les prisons congolaises. Nous sommes alors tous d’accord qu’il y a là, un « Badibanga II », un gouvernement courte-joie, chauffeur de salle, le temps de permettre un glissement électoral bien mérité au Guide suprême. Toutefois, il ne fallait pas compter sur Bruno Tshibala pour que les choses soient si simples.

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En vérité, l’homme que la rue qualifie de « locataire », a longtemps servi « le peuple », au sein d’une opposition appauvrie et tenue loin de l’enrichissement rapide et illicite qu’offre les fonctions officielles au Congo. Comme l’artiste Rombo Tunani, le Premier ministre est alors un « handicapé matériel ». On comprend ainsi mieux son largage, « sa traîtrise », dit-on sur Twitter.

Le somnambule conscient

Le 16 mai, devant le Parlement, commença alors la comédie politique. L’homme rejoint Johnny Depp au pays des merveilles d’Alice. Tenez, une investiture folklorique, aidée par l’opposition, qui aura, pour une fois, bien trouver son créneau. Sifflets, danses, hués et même une motion fantaisiste incidentielle accompagnent l’intronisation d’une carrière politique qui n’en demandait pas plus.

Deux semaines après, Tshibala est épris du pupitre de l’Assemblée nationale. Il revient encore. Cette fois-là, avec un autre épisode digne d’étouffer Alice, princesse du monde imaginaire. Devant des députés hors mandat, il revient avec un budget. Une croissance! Une hausse de 68,8%, en pleine crise économique. Un projet de loi de finance pour l’exercice 2017,  alors  évalué à 11 301 343 655 581 FC  (7 783 294 528,637052 USD).   Les recettes, explique le magicien de circonstance, proviennent du budget général en raison de 10 013, 4 milliards des Francs congolais et du budget annexe et comptes spéciaux de 1287,9 milliards des FC.

« On ne devient pas Merlin du jour au lendemain« , dit-on. Tshibala, prêche alors, par excès de rêverie. Le pays s’étonne. Même l’ECOFIN (Ndlr: la commission économique et financière de l’Assemblée nationale) est prise à contre-pied. Elle s’attendait à un budget similaire à celui d’environ 4 milliards déposé fin 2016 par le gouvernement de l’ancien Premier ministre Augustin Matata. Détail clé de la magie de Tshibala, l’évaluation de la monnaie locale face au dollar. Nous sommes en récession. En pleine crise politique. Le billet vert, thermomètre de l’économie nationale, joue la pesanteur face au Franc congolais. Une ascension que même les gourous Matata et son professeur Daniel Mukoko, qui n’ont plus rien à prouver dans le domaine, ont su difficilement maîtriser. Tshibala, avocat de formation, s’improvise économiste. La parité trouvée à 1.425,25 est miraculeusement limitée à 1688,90 à la fin de l’exercice.

Et puis, il s’agit des finances. De l’économie. Têtue comme la fin du pouvoir du Président, comme la biologie qui emporte les icônes choyées, comme la lueur d’une lampe, on ne saurait la garder sous table. Mercredi 12 juillet 2017, deux mois après la présentation de son budget, Tshibala est rattrapé par la lumière éclatante de la vérité. Le dollar poursuit sa rébellion, et se change contre 1610 Francs congolais dans les rues de Kinshasa. « Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne la bêtise humaine, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue« , je me dis, en détournant la pensée d’Albert Einstein. Le Premier ministre congolais me donne raison. Sans rire, l’homme s’est levé, pour annoncer une solution miracle: ramener le dollar à 1000 Francs congolais, « grâce à des stratégies idoines« .

Je vous passe le rire. Retenons ceci: l’économie d’un pays, sa politique monétaire, essentiellement basée sur la planification et la santé politique de celui-ci, doit être pensée et régie face aux spéculations, ennemis suprêmes de fluctuations monétaires. Nous vivons dans un pays où le coeur de la capitale est pris d’assaut par six hommes armés de machettes et une Kalachnikov en plein jour. Où une crise politique ne fait que perdurer, où, notre génie Premier ministre, appelle à l’aide du Fond Monétaire International, après avoir annoncé un budget national à mi-exercice, hors crédits provisoires, qui ne tenait ni compte de cette aide internationale, ni de la situation réelle. Alors, autant éviter de conclure cette sortie grippée contre notre magicien à la Primature. Autant, j’en appelle, de mon droit de citoyen et de contribuable – je n’ai pas de passeport italien – à l’arrêt de la comédie: des vies sont en jeu, messieurs!

Litsani Choukran,
Le Fondé.

24 comments
  1. pff votre parti prit anti-tshibala commence à lasser. Une critique constructive s accompagne de proposition. En premier, il était nullement mentionné dans l’accord que la primature devait revenir à Felix Tshisekedi mais seulement que le premier ministre était présenté par le rassemblement ensuite nommé par le président. Or si le rassemblement en présente qu’un seul nom, il ne le présente pas mais le nomme, ce qui est contraire à la constitution. Et puis quelle est la difficulté à présenté trois noms de premier ministrable. Fayulu, lutundula, Felix Tshisekedi. On aurait grandement avancé. Vous nous ferrez pas croire qu’après avoir fait le don de sa personne au congo, Etienne Tshisekedi aurait fait le don de son fils. Ensuite s agissant de la crise économique, il n y a pas 36 000 solutions pour parvenir à stabiliser la dépréciation de notre monnaie. Pour générer des recettes et donc des ressources pour l’état, Il y a les impôts, les baisses de dépense, la planche à billet (l inflation) ou alors l’aide financière par des emprunts auprès d’organisme financier international (FMI, BAD, Banque mondial). Autant dire que les trois premières solutions sont inenvisageables, reste l’aide international qui pourrait nous permettre de réduire le taux de change du franc face au dollar afin que la population puisse gagner au pouvoir d’achat. C’est sur cette question que nous devons reflechir et non à invectiver ou à dénigrer l’action d’un premier ministre dont la politique au final impactera positivement ou négativement nos compatriotes qui ont déjà tant souffert.

      1. Plutôt que jouer au gros malin. Souligner les points de mon commentaire qui vous paraisse prêter à caution ou hors sujet. Ça aiderait à la discussion.

        1. Mbozana, dans l’accord s’était bien stipulé que le Rassemblement devait présenter 1 seul nom au président, chose qui a été fait (nom de Felix). Je ne sais pas par quelle magie vous et la MP ont tiré cette histoire de présenter 3 noms, ce qui constitue déjà une violation grave de l’accord. Ce qui est encore pire ce que vous soutenez cette thèse de violation de l’accord que celle du respect de celui-ci.

          Quant à la situation économique, la solution n’était autre que la stabilité politique qui passe par l’application de l’accord de la ST Sylvestre (Condition repris aussi par le FMI). Mais au lieu de ça, on nous présente la marionnette Tshibala qui n’a pour seule légitimité que d’avoir trahi l’UDPS.

          L’article est claire, c’est surtout vous et la MP qui avaient un problème sérieux. Vous croyez que vous êtes dans le monde « d’Alice au pays des merveille ». On vous laisse rêver, à plus

    1. Le 10 avril 2017, Bruno Tshibala affirme n’avoir pas besoin de l’aide internationale tant pour organiser les élections, que pour relancer l’économie. De plus, la théorie est là. Il faut reflechir. La situation est grave. Comment, en connaissance de tout ceci, le Premier ministre a annoncé une hausse de 68% du budget national? On ne lui reproche d’essayer. Mais de jouer au magicien. La situation réelle est sérieuse. Il faut des réponses liées tant à la crise politique qu’économique. La crise économique est aggravée par la crise politique. On ne peut pas résoudre l’une sans l’autre. Les fluctuations monétaires sont liées à la situation politique. Il est impossible de stabiliser une monaie en pleine crise politique. Prendre des photos d’inaugurations n’est pas une solution. Dois-je parler de Russes? Sur qui le Premier ministre on colle un investissement d’un milliard, avant que ces derniers ne viennent le démentir? Je demande à ce que l’on arrête la comédie. C’est tout ce que je demande. Lui ou qui que ce soit. LITSANI CHOUKRAN.

      1. Au sujet de la question politique, toute n admettant ne pas être le porte parole de Bruno Tshibala, je note plusieurs points. Tout d’abord cet homme qu’on aime vilipender fut le porte parole du rassemblement, membre du conseil des sages ayant fonction d’engager par sa signature son parti, secrétaire général adjoint de l’udps c’est à dire le poste qu’occupe actuellement Felix Tshisekedi et seul modérateur du conclave de Genval pour le compte de l’UDPS mandaté par Etienne Tshisekedi. 37 ans à militer dans le parti, c est à dire bien avant les Felix, Kabund et les autres qui ont putché la vieille garde qu’entourait le père (Mubake, Tshibala,…) pour y placer des personnalités plus complaisante ou du moins plus docile à leur thèse. Tous l’ignore mais au cours du dialogue Etienne Tshisekedi ne souhaitait pas que la primature revienne au rassemblement et soit de ce fait mentionné dans l’accord. Il savait que cela aller donner lieu à une guerre de positionnement au sein du rassop et que le pouvoir jouerait avec ce poste pour les diviser. Il désirait que le rassemblement prenne part à une fonction de controle du gouvernement par la direction du CNSA. Il a été contourné par le G7 et finalement le texte et sorti tel quel. Par sagesse et par désir de ne pas constituer à lui seul le blocage, il a décider de laisser courir. Tout les cadres du rassemblement le savent, Pourquoi n’en parlent-t-ils pas?

        1. Kabila ne dirige pas le rassemblement, ce n’était donc pas à lui de choisir un « premier ministre » en son sein. Voilà une partie du problème. Il a voulu scinder le rassemblement en achetant des incompétents illuminés », il en paie les conséquences aujourd’hui. Toi qui sembles être le défenseur du schéma actuel qui nous a conduit dans une impasse, pourquoi ne conseilles-tu pas aux tiens de revenir au schéma que tout le monde attend et qui est celui décidé grâce à la médiation de la Cenco. J’espère que tu t’en rappelle encore? Si tu l’as déjà oublié, ce fameux schéma de la Cenco, ne te gênes pas de demander de l’aide pour que quelqu’un te rafraîchisse la mémoire.

      2. Il est toujours frustrant de réduire la politique à des personnes ou des visages. Comment faire de la nomination de Felix Tshisekedi le point de rupture avec le pouvoir. Moise Katumbi avait son agenda et étant le réel décideur du rassemblement, voulat Felix à la primature pour ses intérêts, car l’ayant financer(Felix tshisekedi l’affirme dans un article du monde « jumeau de l’opposition »). Mais personne ne veut le voir. A-t-il des capacités supérieur à tous les autres? Pourquoi dit- il être le prochain premier ministre alors même qu’il a affirmé dans une émission qu’il n’a jamais ouvert la lettre d’Etienne tshisekedi (émission france 24). Tous ceci confine au ridicule et n’est pas à la hauteur des enjeux que rencontre le pays. Pour Tshibala j’admets volontiers des erreurs dans la communication. Prenons les sujets les uns après les autres. La banque russe n’a pas démenti un éventuel investissement. Elle a démenti un prêt. Sinon pourquoi rencontrer un premier ministre si ce n’est pour discuter affaire. Il s agissait en réalité de lever un fond d’investissement d’1 milliards de dollar. C’est un sujet d’intérêt général que chacun doit prendre à bras le corps. Mais tout de suite on le dénigre. Sur la question de l’aide internationale, on aura pas entendu la même chose de son discours d’investiture, il a clairement annoncé que la RDC financera les élections par ses propres moyens mais n’hésitera pas à recourir à l’aide extérieur si besoin était. Cela me semble suffisamment clair à moins d’être de mauvaise foi. Pour la question du budget, là aussi ne pas comprendre que la présentation du budget est un exercice aussi politique que technique fait apparaître sous une lumière cru le préjugé négatif que vous avez à l’encontre du premier ministre. Le budget est un message politique, il impulse une vision et prévoit la politique qui etre mener au cours de l’année de son exercice. Je reconnais que la question de la crédibilité est primordiale et qu’un principe de sincérité doit s’appliquer mais comment commencer un mandat en annonçant tout de go des coupes budgétaires dans un pays en crise économique et qui a besoin de moyen pour financer ses élections. Il fait le pari qu’en réorganisant l’administration, en renvoyant les fonctionnaires retraités et en prélevant de manière plus efficace l’impôt, il saura générer des ressources. Vous pouvez être en désaccord avec cette stratégie mais le qualifier de magicien pour une ligne qui se confond avec son rôle de politique me semble fort de café. Pour le reste je serais ravi d’éclairer les lecteurs sur les coulisses de la politique congolaise, je tiens aussi à dire toute l’estime que j’ai pour votre travail et le respect que j’ai pour votre plume. Vos propos choque souvent mais ne laisse pas indifférent et surtout aide à réfléchir. C est cela l’essentiel non?

        1. Il y a des « à peu près » dans votre sortie mon frère. La banque russe par exemple, ne voulait pas lever de fonds. Elle a été « consultée » pour expliquer au gouvernement congolais les démarches à suivre dans pareil cas. Elle a donc démenti l’annonce faite en pompe sur ses « milliards à investir ». Il y a quelqu’un à la Primature, Premier ministre de la République démocratique du Congo, qui a essayé de nous faire croire qu’une photo avec des russes entrainnaient un investissement d’un milliard.  

          Loin de ça, il y a, comme je l’ai dit dans mon article, un souci corrosif de surenchérir la réalité. Et cela me dérange beaucoup. Ajouté aux maladresses, erreurs de communication que vous admettez… je trouve que le moment n’est pas à ce genre de pratiques. Et je crois qu’en partant de là, vous ne pouvez pas me reprocher d’en vouloir sans raison aux actes de Tshibala. Je suis autant sceptique à sa façon de faire que l’idée d’exiger la mise en place d’un nouveau gouvernement avant d’enterrer Tshisekedi. Il y a des pratiques que nous devons dénoncer sa passion aucune. Sinon, nous danserons encore longtemps pour les hommes politiques.

          Cher frère, c’est dangereux de dire que le budget national est un message politique. Non. C’est une ambition économique d’un pays souverain, d’un peuple et d’une nation. Elle doit être réaliste. Elle découle de la situation réelle. Le budget d’un pays n’est pas un souhait imaginaire, il est le fruit de calculs logiques et projetés.  Il en va de la crédibilité d’une nation. Savez-vous ce que peut entraîner une telle blague sur la note souveraine de notre pays? Si nous étions les Etats-Unis, le monde s’effondrerait aujourd’hui, rien qu’à cause de ce que je considère un mensonge, une légèreté grave de la part de notre Premier ministre.

          Nous sommes dans une situation complètement folle et irréaliste. Le peu qu’un homme honnête puisse faire, c’est d’arrêter d’annoncer qu’il peut gommer 30% de la dépréciation monétaire en pleine crise « avec des stratégies idoines.  » Nous avons, à la tête de la banque centrale, un génie, Deogratias Mutombo, mais, voilà, il N’Y ARRIVE PAS. Quelle stratégie le nouveau Premier ministre trimblait-il dans sa gibecière que M. Mutombo ignorait, même si, on doit lui laisser le droit d’essayer, pourquoi annoncer cela en pompe? Dans un communiqué aussi dénué de sens qu’illisible? C’est fou, c’est faux, et c’est dénué de sérieux. Vous le savez. Nous le savons tous. Il ne s’agit pas d’être contre Tshibala, non! Il s’agit d’arrêter, de s’opposer à une façon de faire. Voilà mon point de vu. Je répond rarement via les commentaires. Mais, j’apprécie surtout la qualité de l’échange ici, et la fraternité qui y règne. Nous ne pouvons pas batir ce pays si, à chaque fois, une plume est perçue comme une attaque personne. Merci à vous et merci à tous ceux qui nous lisent.

          Litsani Choukran.

        2. Mr Mbonzana est sûrement aveuglé par son fanatisme à l’égard de Tshibala.Tout intellectuel objectif et responsable doit reconnaitre que Tshibala n’est sûrement pas à sa place,ce n’est ni plus ni moins qu’un opportuniste qui,misère aidant,a accepté de trahir les idéaux pour lesquels il a soit disant combattu pendant des années,en compagnie des Olengankoie et consorts.J’admire les analyses de Choukran et son objectivité.
          Rendez-vous au 31 juillet quand le dollar sera ramené à 1000FC comme promis par notre magicien.

    2. @ Mbonzana,

      Dans ta replique, tu te limites a defendre ton Bruno Tshibala et sa nommination (fantoche) par le meme Imposteur que Tshibala s’amusait a dennoncer dans l’UDPS. Tu n’oses pas evoquer son statut illegitime en violation flagrante de l’Accord du 31 Decembre par un Preisident hors mandat et donc illegitime, et dont la presence au sommet de notre Pays ne decoulerait que de l’application integrale de cet Accord, et non pas de son pseudo-« Arrangement » frauduleux d’Avril.

      La tres recente reponse du FMI a la requete d’aide du 1er Ministre (sur papier) de Kabila, aide sur laquelle votre Gouvernement aux abois comptait, vient de vous signifier que la politique budgetaire & financiere de votre Gouvernement (fantoche) ne peut pas se tracer dans un vide politique, plus precisement en l’absence d’un President et Gouvernment legitimes.

      Que l’on aime ou pas Bruno Tshibala, force est de constater que sa gourmandise des postes (et celle de ses comperes opportunistes, surtout Olengankoy) coutent cher au Pays, car elle contribue a perpetuer l’Imposture de Kabila comme Nangaa le re-confirme.

      1. Ah, les Congolais, toujours brillants individuellement mais par contre notre collectif est horriblement médiocre.
        Débat et échange contradictoire mais de très bonne facture et dans le respect.
        Comment faire pour que notre collectif devienne enfin efficient?
        Il serait grand temps car notre pays se meure

    3. Si le gouvernement du congo reclame tout haut sa souveraineté, et insiste sur la non ingerence dans ses affaires intérieures, je trouve que même cette dernière possibilité sera impossible. Suand on demande de l’aide, on se soumet aux principes du donateur. La main qui donne, c’est celle qui commande… les blancs veulent les elections! C’est la seule solution.

      1. Quand le Gouvernement Congolais clame tout haut : la non ingérence, qu’il fasse un supplément d’effort pour ne pas oublier pas que la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit…

    4. Mbozana, dans l’accord s’était bien stipulé que le Rassemblement devait présenter 1 seul nom au président, chose qui a été fait (nom de Felix). Je ne sais pas par quelle magie vous et la MP ont tiré cette histoire de présenter 3 noms, ce qui constitue déjà une violation grave de l’accord. Ce qui est encore pire ce que vous soutenez cette thèse de violation de l’accord que celle du respect de celui-ci.

      Quant à la situation économique, la solution n’était autre que la stabilité politique qui passe par l’application de l’accord de la ST Sylvestre (Condition repris aussi par le FMI). Mais au lieu de ça, on nous présente la marionnette Tshibala qui n’a pour seule légitimité que d’avoir trahi l’UDPS.

      L’article est claire, c’est surtout vous et la MP qui avaient un problème sérieux. Vous croyez que vous êtes dans le monde « d’Alice au pays des merveille ». On vous laisse rêver, à plus

    5. Vous rêvez un peu trop, le raïs n a que faire de votre bonne foi. A ses côtés vs n êtes que marche pieds pour glisser voilà tout, cher Monsieur.

  2. Pourquoi vous répondez à ce commentaire fanatique, l’article parle de la compétence d’un homme qui fait des grandes déclarations, qui fait des promesses qu’il sait et nous savons ne seront pas réalisées, Un Monsieur qui prend un malin plaisir de jouer avec la souffrance d’un peuple.

    Et vous MBOZANA, vous venez avec des débats dépassés dont il est nullement question dans l’article « la nomination, le choix de l’UDPS, du Rassemblement » S’il vous plaît !!!
    Avancez dans votre raisonnement , aujourd’hui, on parle d’un homme qui s’amuse à faire des promesses dont il ne maîtrise pas les conséquences.
    C’est le Rassemblement qui a parlé de réajuster le salaire des fonctionnaires au taux 1$=14.
    Lisez avant d’écrire.

  3. he! he! he! he! bana mibali oyo Choukrani na mbozana balobi français nzambe! heeee les enfants hommes ont parlé en français! Dieu oooo!
    Français ya boye ya koloba na ONU soki bana mibale oyo bakeyi na ONU bitumba esili na Congo; Kabila ba ko kanga ye, balwatisi ye botte ya caoutchouc avant CPI ce qui s,appelle rendre conforme à l’originale…
    papa eee bana mapasa français oyo bolobi elekeli batu misusu ba comprendre eloko te! c’est un français fort difficile compliquer! du coup bato tout lubilu nduuu nayoki pembeni balobi que wana eza débat ya bato ta raisonnement réflechis (hehehehe)
    je souhaite que cela soit ainsi à chaque sujet ouvrir un débat de la sorte.
    Je comprend le point de vue de chacun, Mbanzo donne une chance à Tshibala qui n’a pas du tout la chance d’exercer son fonction comme il aurait souhaité et Choukran ramène Tshibala à la réalité et lui pries de ne plus rêver et faire des promesse qu’il ne peut tenir.
    et moi je dis Tshibala devrait démissionné au lieu d’entreprendre une mission impossible pour Kabila.
    oyo ekoya eya Kabila et sa MP devront payer pour leurs actions et Tshibala ne devrait pas compromettre son avenir pour sauver un bateau qui a déjà pris l’eau et sombre.
    ELKABONG

    1. Elkabong,bien dit sauf que Tshibala savait bien ce qui allait arriver.Il est et sera incapable de faire quoi que ce soit car il n’a ni pouvoir réel ni les moyens.C’est le ventre qui réclamait et il s’est compromis avec les Olengankoy,Lumbala et consorts pour juste se remplir les poches,la disette a trop duré.Le vrai pouvoir de décision se trouve à la présidence,pas à la primature.Alors pour amuser la galerie,des promesses démagogiques pleuvent.Il est pleinement conscient de ce qu’il fait.

    2. Interressant comme article! Interressant comme debat! Notre Redacteur a tout a fait raison mais une chose qu’il doit comprendre est que meme Lucifer a des fanatiques, et pourquoi pas tshibala? Ce vieux etait au point de mourrir et rassurez vous qu’il est devenu plus dangereux que son maitre, lequel? Que Mbozana nous le dise,…

  4. Nous devons mettre de côté ce fanatisme soutenu, cher Mbozana. J’apprécie bien ta façon intellectuelle de défendre Tshibala, mais seulement je retiens une chose : « tu ne l’aimes pas ». Choukran dans son analyse le dit clairement que Tshibala est rattrapé par la lumière éclatante de la vérité. Tout homme averti comprend directement que Tshibala a commis des erreurs graves dans ses déclarations. Et lui même le sait très bien. A moins qu’il ait une baguette magique pour faire changer les choses, mais tout cela relève de l’imaginaire. Le titre même de l’article nous renseigne à ce sujet. Personnellement, je ne suis pas contre la personne de Tshibala, mais plutôt contre ses mensonges.

    1. Mr Mbozana,nous nous en tenons aux faits réels et vérifiables.La promesse a été faite au parlement que les salaires seraient payés au taux de 1470FC dès ce mois de juillet,mais les listings sont déjà prêts au taux de 930FC,de un.Ensuite,on a promis de ramener le taux du dollar à 1000FC à la fin de ce mois.Rendez-vous donc au 31 juillet,c’est dans deux semaines,nous verrons.En attendant,prépares bien l’explication que tu donneras à cette échéance pour dédouaner ton mentor.Choukran ne fait que des constats.

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