C’est depuis le 30 décembre que les Congolais n’ont plus accès à internet, ni au service de messagerie SMS. Les autorités ont unilatéralement coupé ces services à la suite des appels à manifester des Chrétiens congolais, soutenus par l’opposition et les mouvements de la société.
En effet, le 30 décembre à 22 heures, alors que la tension monte dans la capitale congolaise, à l’approche de la manifestation convoquée par les Laïcs Catholiques, une mesure sans précédent tombe à l’encontre de l’ensemble de la population congolaise: le gouvernement décide alors de couper les communications internet et SMS, mais également l’émission des médias jugés « anti-pouvoir ».
Plongé dans un blackout total, Kinshasa, tout comme les principales villes du pays, ont vécu une véritable ambiance d’occupation où, pour la première fois, les unités d’intervention rapide de l’élite de l’armée, ont été déployé dans les rues, barricadant même les principaux boulevards.