L’instabilité économique en RDC, symbolisée par la dégringolade de la monnaie locale face au dollar américain, crée des tensions au sein des universités du pays. Les étudiants congolais voient les dirigeants de leurs universités fixer unilatéralement le taux, qui diffère tant entre universités, qu’au taux officiel de la Banque centrale.
Jeudi à Kinshasa, la situation a dégénéré à l’Institut national de bâtiment et des travaux publics (INBTP), avec des troubles qui ont éclaté dans le campus de cette université située à l’ouest de Kinshasa, occasionnant notamment l’incendie d’un local.
Pour rectifier la situation, le ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Steve Mbikayi, a annoncé la suspension du Directeur général de cette université, le Professeur Nilas Azama, l’accusant de n’avoir pas suivi les instructions de la tutelle. « Je demande aux étudiants de rester calmes et à leur coordination d’engager des négociations avec le comité de gestion sur les points de divergence« , dit le ministre congolais.
Cependant, la solution trouvée par le ministre de tutelle laisse encore à désirer. Le ministre Mbikayi annonce qu’il est interdit aux comités de gestion des universités de fixer unilatéralement le taux de change. « Pour faciliter le fonctionnement des établissements, le taux doit faire l’objet d’un compromis entre autorités, étudiants et professeurs.Tout doit passer par le dialogue« , dit-il.
En d’autres termes, le taux officiel ne sera toujours pas appliqué, préférant trouver un mécanisme qui aide à fixer un taux concerté, au détriment des normes en place.
Même dans la province du haut-katanga c’est compliqué il faut résoudre le plus vite possible sinon ils vont boufé notre argent en vain