Thomas Luhaka: la révolution de la modernité vise l’ensemble du pays

Le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR), Thomas Luhaka, a présenté, vendredi, l’état des travaux publics de la RDC exécutés par son ministère, en réponse à la question orale avec débat lui adressée par le député Serge Mayamba Masaka, au cours de la plénière sous la présidence de Aubin Minaku.

L’auteur de la question avait regroupé son interrogation sur trois points, à savoir le bilan de la politique du ministère des ITPR par rapport au processus de reconstruction du territoire national, le taux des travaux réalisés moyennant un tableau indicatif, ainsi que le choix des sites concernés par ces travaux dont il estime que priorité serait accordée aux provinces de l’Est du pays.

Le ministre a soutenu, à cet effet, que le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, initiateur des concepts ‘’Cinq chantiers’’ et ‘’Révolution de la modernité’’, devenus programme du gouvernement, vise l’ensemble du territoire national et non une partie. « Le gouvernement n’a jamais eu l’intention de privilégier un coin de la République au détriment d’autres », a-t-il déclaré.

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Il a, par ailleurs, souligné la primauté accordée à la construction et la réhabilitation des infrastructures de certains coins du pays, eu égard au caractère économique et sécuritaire qu’elles revêtent pour la population.

Le tableau indicatif dressé par  Thomas Luhaka sur la construction, réparation et réhabilitation des routes, ponts, bacs et édifices publics sur l’ensemble du pays a confirmé l’intérêt pour l’exécutif national de doter la République, en général, et des nouvelles provinces, en particuliers, des infrastructures modernes en vue de la viabilité des entités territoriales décentralisées (ETD).

Il a résumé l’action gouvernementale des ITPR en trois piliers dont la réhabilitation des anciennes routes, la réhabilitation et construction des bâtiments des services publics, ainsi que la protection et entretien du réseau routier.

Le ministre Thomas Luhaka a sollicité un délai de 48 heures en vue de préparer les éléments de réponse aux préoccupations soulevées par les députés nationaux lors du débat.

Avec ACP.

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