L’absence d’élections crédibles contribue au climat de violence et d’impunité en RDC (Belgique)

La Belgique milite toujours pour la sortie de crise et la stabilisation de la situation sécuritaire en République du Congo. C’est en tout cas ce que ses officiels affirment en marge de la 72ème Assemblée Générale des Nations Unies à Kinshasa.

Le vice-Premier ministre et ministre belge de la Coopération au Développement Alexander De Croo a rencontré aujourd’hui à New York entre autres avec l’émissaire spécial de l’ONU pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, et le coordinateur humanitaire de l’ONU Mark Lowcock.

Annonçant six millions d’aide humanitaire supplémentaire seront affectés à des organisations humanitaires actives sur le terrain en RDC, notamment au Programme alimentaire mondial (PAM), à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO), au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et à la Croix-Rouge internationale; le ministre belge fait également savoir que l’absence d’élection contribue au climat d’insucrité et d’impunité en RDC.

“Le fait qu’il n’y ait toujours pas d’élections crédibles et inclusives en vue contribue bien entendu au climat actuel de violence et d’impunité. En mobilisant des moyens humanitaires supplémentaires, je veux donner aux Congolais le signal que la Belgique continue à se soucier de leur sort. Nous continuons à suivre de près la situation et nous appelons la communauté internationale à ne pas oublier la population congolaise”, a indiqué Alexander De Croo.

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Le Premier ministre belge Charles Michel, les vice-Premiers ministres Didier Reynders et Alexander De Croo ainsi que le secrétaire d’Etat Theo Francken sont présents cette semaine à New York, pour y évoquer notamment la situation en RDC. Le discours du chef du gouvernement belge à la tribune de l’Assemblée est prévu pour vendredi.

Selon Belga, les autorités belges devraient entre autres plaider pour la publication d’un calendrier électoral en République démocratique du Congo

1 comments
  1. La Belgique doit commencer par nommer clairement, du haut de la tribune des Nations-Unies, tous les pays alliés qui entretiennent la guerre à l’Est du Congo depuis 20 ans par le biais des multinationales qui alimentent les caisses de leurs états en impôts, après avoir semé mort et désolation au Congo. Les gouvernants congolais peinent depuis tout ce temps à travailler pour le developpement de ce pays (si tant qu’ils en aient vraiment envie) et le bien être de ses populations par suite de l’insécurité ambiante crée et savamment entretenue. Ce n’est pas l’aumône de la Belgique dont a besoin ce peuple. C’est la dénonciation haut et fort de tous les acteurs du drame congolais. A commencer par les alliés de la Belgique connus de tout le monde. Le reste n’est qu’hypocrisie abjecte.

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