Passeports: le parti de Kambinga propose que le gouvernement prenne en charge les frais de remplacement

Le parti de l’ancien ministre de l’Industrie, Germain Kambinga s’est lancé dans une série de propositions pour mettre fin à la polémique suite à l’interdiction, par le gouvernement, des passeports semi-biométriques en République démocratique du Congo. 

Dans un communiqué, le ministère congolais des Affaires étrangères indique qu’à partir du 16 octobre les passeports semi-biométriques encore en circulation n’auront plus cours légal en République Démocratique du Congo. « Les citoyens qui détiennent ces passeports ne pourront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national » note le document, signé par Aje Matembo Toto, vice-ministre des affaires étrangères.

La décision a créé une véritable tôlée au pays, où e député UNC Juvénal Munubo annonce avoir adressé une question orale au vice-Premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères Léonard She Okitundu pour s’expliquer sur ce dossier. Une pétition a également été lancée contre cette mesure, alors que plusieurs cadres de la majorité au pouvoir ont exprimé leur désaccord.

Dans un communiqué publié ce lundi, le Parti Liberté, dirigé par Germain Kambinga, appelle le gouvernement à prendre en charge les frais de remplacement des passeports semi-biométriques pour mettre fin à la querelle.

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« Que le gouvernement de la République prenne en charge tous les frais liés au remplacement des passeports semi-biométriques. Cela va du principe du respect des droits acquis qui exige que les Congolais qui avaient déjà payé pour ces documents ne subissent pas le préjudice d’un nouveau paiement« , explique ce communiqué dont POLITICO.CD s’est procuré une copie.

Par ailleurs, le parti de M. Kambinga appelle aussi à revoir le délai du 16 octobre 2016 fixé pour cette opération. « Toutefois, les passeports subventionnés auront un délai de validité strictement équivalent au délai restant sur les passeports biométriques remplacés. Que notre ministre des Affaires étrangères établisse une période de trois mois pour la réalisation de cette opération. Ce délai raisonnable nous semble plus adapté à la complexité du processus de remplacement qui nécessitera une grande concentration des moyens techniques, humaines et financiers des services du Ministère des Affaires étrangères. Le délai actuel étant insoutenable tant pour ces services que pour les compatriotes« , dit-il.

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