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Petite querelle au MLC: après le départ forcé de la CENI, Micheline Biye accuse Fidèle Babala

La dernière session parlementaire s’est particulièrement caractérisée avec l’entérinement du départ de Micheline Biye, jusqu’alors questeur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle a été remplacée à ce poste par Nadine Mishika.

Membre du MLC écartée contre sa volonté, Micheline Biye s’est confiée pour la première fois à la presse depuis son départ. Elle accuse Fidèle Babala, secrétaire général adjoint du parti de Jean-Pierre Bemba, d’être à la base de tous les maux qui lui sont arrivés.

Pour elle, son calvaire remonte avant même qu’elle prête serment en qualité de questeur adjoint de la CENI. Plusieurs fois, dit-elle, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku est intervenu personnellement pour faire l’arbitre.

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Après la signature de l’ordonnance par le Chef de l’État, elle estime que son calvaire ne s’est pas arrêté. Elle avoue que Fidèle Babala est parvenu à faire de faux appels prétextant qu’il était en conversation avec Jean-Pierre Bemba, président du MLC, incarcéré à La Haye au Pays-Bas.

« Il m’appelait à chaque moment. Il me disait qu’on était en conférence avec monsieur Bemba. Il m’a dit que c’est lui qui devait organiser mon bureau. Deux ou trois jours après ma nomination, je reçois monsieur Bemba au téléphone. Je lui dirai que je vous ai eu en conférence avec monsieur Babala et vous avez dit que c’est lui qui doit organiser mon bureau. À son grand étonnement, il m’a dit: maman, je ne t’ai jamais téléphonée et je n’ai jamais été en conférence avec toi« , a-t-elle affirmé au micro de Top Congo FM.

Pour elle, Fidèle Babala s’est tout simplement acharné contre sa personne. Malgré cet échec, « monsieur Babala m’a menacé de mort. Il a promis le pire. Le seul problème, c’est parce qu’il n’avait pas atteint son but« , a-t-elle signalé.

Visiblement, elle n’est pas prête à jeter définitivement l’éponge. « Je me mets à la disposition du Chef de l’État et je me soumettrai à toutes les décisions qu’il prendra« , a-t-elle dit.

5 comments
  1. Elle s’est retrouvée à cette fonction grâce à ses liens particuliers avec Jean Pierre Bemba. En termes de compétence, c’est vraiment la nuit. Pour votre information, la population d’Ingende, son ancien fief électoral lors des élections 2006 sous la bannière Mlc l’a poursuivi avec des armes blanches lors des élections de 2011 du fait de sa désertion de la circonscription juste après avoir été élue et revenir comme si de rien n’était pour obtenir un autre vote. Elle ne sera pas élue mais se rattrapera en obtenant du chairman himself un emploi à la Ceni.

  2. « Je me mets à la disposition du chef de l’état et je me soumettrai à toutes les décisions qu’il prendra » Que cela veut-il bien dire ? Sachons qu’on commence une fonction et qu’il y a toujours une fin. Madame Bie, pourquoi chercher à s’accrocher ?

  3. Elle était DU MLC, d’où vient qu’elle se mette à la disposition du chef de l’État au lieu de se mettre à la disposition de son parti politique

  4. Voila donc la vraie face de la bande MLC, un Labo de traites et des opportunistes qui nous a pondu les neo-kanambistes Thambwe Mwamba, Thomas Luhaka, Yves Kisombe, Germain Kambinga, et ce roublard Babala !

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