Mbusa Nyamwisi: “la classe politique héritière du noble combat de Tshisekedi doit poursuivre la lutte »

Dans la poursuite de tollés de déclarations et messages d’homages qui sont rendus au sphinx de Limete, après sa mort survenue le 1er février, Antipas Mbusa Nyamwisi, leader du parti politique de l’opposition Rassemblement Congolais pour la Démocratie, Mouvement de Libération (RCD/KML) a appelé la classe politique d’identifiant au combat mené par Etienne Tshisekedi de poursuivre la lutte entamée par ce dernier.  « Aujourd’hui plus qu’hier, appliquer les principes de grandeur qui forgent les grandes nations qui ont marqué la vie de Tshisekedi » telle est la principale recommandation d’Antipas Mbusa Nyamwisi aux Congolais et hommes politiques, héritiers de la lutte d’Etienne Tshisekedi.

Dans un message signé depuis l’exil du RCD/ML et ancien ministre des affaires étrangères du premier gouvernement issu des élections de 2006 insiste que
“les générations présentes et futures doivent savoir que le combat pour la démocratie et l’alternance doivent se poursuivre, et ceci quelles que soient les menaces et les conditions à endurer, comme l’a démontré le leader maximo. »

Antipas Mbusa Nyamwisi, ancien chef du RCD/KML alors mouvement rebelle à l’époque de la guerre d’occupation dû Congo a été le premier à accepter le dialogue avec Kinshasa. Rejoint par les autres belligérants, ils signent des accords de Sun-City et Prectoria pour mettre fin à la division qui était née depuis 1998. Aux premières élections démocratiques de 2006, Antipas Mbusa Nyamwisi se désiste au profit de Joseph Kabila, qui le nomera à la tête de la diplomatie Congolaise après sa victoire après un second tour qui l’avait opposé à Jean-Pierre Bemba Gombo. En 2011, il divorce avec Joseph Kabila et rejoins l’opposition, accusant le président Congolais de ne plus suivre l’idéal du peuple Congolais. Candidat malheureux aux présidentielles de 2011, il part en exil, craignant pour sa sécurité suite à ses nombreuses critiques contre le pouvoir pouvoir l’accusant d’entretenir l’insecurité à l’est du pays pour se maintenir au pouvoir ou jouer les intérêts de pays qui souhaitent la balkanisation de la République Démocratique du Congo. Bénéficiaire des mesures de décrispation politique dans le cadre de l’accord du 31 décembre, Antipas Mbusa Nyamwisi avait déclaré à Politico.cd qu’il compte bientôt revenir en RDC pour participer à la restauration d’un État de droits.

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Aline ENGBE et Fiston Mahamba 

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