Dr. Glenys Babcock de l’association Pragmora, qui se spécialise dans l’ analyse de la résolution des conflits dans les pays tels que la RDC, a appelé le la communauté internationale à exhorter Kabila de démissionner et de lui donner un moyen de sortie, en proposant une solution radicalement différente à la crise politique au pays.
« Après la grève générale (Ville Morte du le 16 février), nous savons maintenant que c’est vraiment la volonté des Congolais que Kabila parte le 19 décembre et qu’il y ait une transition pacifique, mais le peuple a tout donné et je peux voir qu’il y a un rôle pour la communauté internationale, en dehors de ce que font les activistes locaux – pour trouver une issue pour Kabila« , a déclaré le M. Babcock.
‘Trouver une porte de sortie pour Kabila’
L’avocat a expliqué que la communauté internationale ne devrait pas considérer qu’il s’agit juste d’une question de négocier directement avec Kabila, en soulignant « qu’il est encore dans son mandat, peu importe la façon dont il a été élu aux dernières élections. »
« Une transition du pouvoir a été évoquée en Syrie plus tôt l’année dernière dans le but de forcer le départ du président Bashar Assad, pourquoi ne pas faire la même chose avec le cas congolais« , s’est-il interrogé dans cette interview au média britannique IBTimes, le lundi 12 décembre 2016.
«Il faut juste trouver comment le mettre en place: où va-t-il vivre, comment va-t-il vivre? Ces questions peuvent être négociées dans une discussion de haut niveau entre Kabila et les gouvernements des États-Unis, du Canada, De l’Union européenne et de l’Union africaine. S’ils estimaient qu’il y avait urgence et que cela pouvait être efficace, je crois vraiment qu’ils pourraient régler cette question dans une semaine ou deux« , a-t-il éstimé.
Si et seulement si le dialogue de la CENCO abordait les choses dans ce sens…
ou en est on avec la situation en Syrie? Pragmora est de ces ONG qui ont dépénalisé l’insurrection en Afrique et soutiennent le terrorisme, voulant nous faire croire qu’ils parlent au nom de la démocratie et des droits de l’Homme. ces ONG avec leurs gouvernements (américain, canadien, britannique, français…) font passer des coups d’Etat comme une défense de la démocratie.