Selon les sources de l’ONG Human Rights Watch et du Groupe d’étude sur le Congo, un centre d’étude basé à New-York et initiateur de Kivu Security, la moitié de ces enlèvements ont été suivi de demande de paiement de rançon.
Cette source souligne eglament que l’essentiel de ces incidents ont eu lieu sur les tronçons routiers situés en plein parc national de Virunga.
Pour rappel, en 2017, une étude faite par les organisations non gouvernementales avait révélé que les groupes armés actifs dans la région du Kivu ont développé plusieurs autres mécanismes de financement.
Alors que la loi Américaine interdisant la commercialisation de minerais de sang a affecté les ressources financières de ces groupes rebelles, ces derniers se sont par exemple appuyé sur l’exploitation de bois (pour la production de braises) et le kidnapping avec demande de rançon en vue de pérenniser le financement de leurs activités.
Fiston MAHAMBA