Kabila 2 – Ne Muanda 1

La fameuse deuxième mi-temps promise par le gourou Ne Muanda Nsemi a visiblement été remportée par le Pouvoir congolais, par forfait. 

22 août 2017, Kinshasa s’est réveillée dans le calme. Ni soulèvement, ni tirs, il n’y aura rien ce lundi 21 août, une journée marquée par la psychose d’une énième attaque des adeptes du député Zacharie Badiengila, alias Ne Muanda Nsemi, les kinois sont de retour dans leur routine.

Au lendemain, tout est donc normal dans la capitale de la République démocratique du Congo. Des éléments des forces sont parfois visibles dans certains coins, mais pas comme hier, où la Police nationale s’était déployée en masse, dans l’attente de la « deuxième mi-temps » promise par le leader du Bundia dia Mayala.

Dès dimanche après-midi, les camions de la Police congolaise ont été aperçus au centre-ville de Kinshasa. Si la ville est globalement calme, voir insouciante, diffusées sur les réseaux sociaux, les photos ces camions créeront une psychose. Elles annoncent la mobilisation des forces de sécurité en prévision de l’attaque « promise » par le député Zacharie Badiengila, alias Ne Muanda Nsemi. 

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En effet, dans une vidéo diffusée sur internet le mardi 15 août, le gourou religieux, aux yeux rouges et regard très sombre, a promis une « deuxième mi-temps » au président Kabila, faisant allusion à une énième attaque dans la capitale congolaise, qu’il qualifie de soulèvement.

La menace est prise aux sérieux du côté des responsables de sécurité, sans toutefois dramatiser. Un officier de la Police nationale assure néanmoins que « tout est prévu » pour faire face à « quoi que ce soit ». « Personne n’est au-dessus de l’Etat, personne ne peut terroriser la nation entière. Des dispositions sont prises pour répondre fermement à toute aventure visant à menacer la quiétude de la population civile« , clame-t-il sous le sceau de l’anonymat.

Le 7 août dernier, comme l’avait annoncé leur leader, les adeptes du Bundu dia Mayala sont descendus dans les rues de la capitale, mais également dans le Kongo-Central – notamment Boma et Matadi – pour exiger le départ du président Joseph Kabila, tentant au passage d’attaquer de nouveau la prison de Makala, à Kinshasa, et divers « sites stratégiques », notamment les installations de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC).

2 comments
  1. C’est une photo d’aventure, Général Kanyama. Qui trompez ? Un jour, Le poster Kabila Hipolique vous vous tuer….. Soyez en sûr ! ! !

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