Les 4 incohérences de l’évasion de Ne Muanda Nsemi

Au lendemain de l’évasion du député Ne Muanda Nsemi et celle d’au moins 4600 prisonniers, le débat fait toujours rage en République démocratique du Congo, où des zones d’ombres subsistent. POLITICO.CD revient sur les 4 incohérences de cette situation.

1. Quand l’attaque a-t-elle vraiment lieu?

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Les sources officielles ont annoncé l’attaque vers 04h du matin. Mais, les images diffusées de Ne Muanda Nsemi en fuite montrent un ciel moins sombre. Ce qui laisse croire que le leader du Bundu dia Kongo a quitté le lieu plus tard. De plus le nombre de personnes aux alentours, outre ses partisans remarquables par leur bandeau rouge, est important.  Comment peut-on avoir autant de monde, sous les tirs entendus toute la matinée dans cette partie de Kinshasa?

2. Comment les assaillants ont-il fait pour neutraliser les éléments armés de la Police et FARDC?

Seul le témoignage d’un prisonnier en fuite révèle la situation durant cette attaque. Ce dernier affirme que les policiers n’arrivaient pas « à tirer ». Il ajoute par ailleurs que les assaillants étaient à peine armés de « machettes et de noix de palmier ». Par ailleurs, selon des photos prises quelques heures après l’incident, on y voit un blindé de la police incendié et plusieurs bus. Des bureaux, ainsi que des cellules portent les traces d’une grande violence.

3. Où étaient les renforts?

Comme vu dans le premier point, il semble que les forces de sécurité aient mis beaucoup de temps pour arriver en renforts sur le lieu. 4,7 km, soit 11 minutes en voiture séparent le Camp Kololo à la prison de Makala, où sont situées les forces armées; alors que la Police d’Intervention Rapide de Kinshasa (IPKIN) est située à 4 Km, soit 8 minutes, selon Google Map.

4. Que faisait Ne Muanda à Makala?

Le député national,  Zacharie Badiengila bénéficie d’une immunité parlementaire qui doit être levée avant toute poursuite. Son arrestation le vendredi 03 mars 2017 par les forces de police dans sa résidence à l’ouest de Kinshasa, dans la commune de Ngaliema, a conduit les autorités à évoquer « la flagrance », mais jamais une procédure a été initiée pour suspendre cette protection du parlement.

 

4 comments
  1. LA REPONSE EST CELLE CI: TOUS LES MILITAIRES LOGER`AU CAMP KOKOLO SONT CONGOLAIS ET DESARMER DEPUIS LONGTEMPS PAR LA KABILIE QUI LES SUPCONAIT D ETRE EN CONNIVENCE AVEC LA POPULATION. D´OU LEUR INCAPACITE D´INTERVENIR DANS CETTE SITUATION CR ILS N ONT PAS DES MUNITIONS. LA POLICE DE KABILA COMPOSEE DES BURUNDAIS ET RWANDAIS PRINCIPALEMENT HABITE À NSELE ET KINGAKATI. LE TEMPS D ARRIVER À MAKALA AVEC NOS ROUTES À USAGE UNIQUE, A MIS BCP DU TEMPS. CETTPOLICE INTERVIENT DNS DES MANIFESTATIONS CAR LES MANIFS SNT CONNUES D AVANCE ET LES RWANDAIS PREPARENT LEURS REPRESSION EN TOUTE TRANQUILITE

  2. Bientot on va attaquer KANYAMA, le rwandais BISENGIMANI .Je conseille à ce deux malades de ne plus dormir la nuit et de monter leurs propres gardes car on va frapper forrrrrrrrrrrrrrrt.

  3. C’est du folklore tout ca…que le gouvernement nous simplement et clairement , il a envu de libere qui dans toutes ses prisons ou il orchestre lui meme les evasions.

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