Moïse Katumbi : « je suis Congolais d’origine et premier gouverneur à avoir démissionné en RDC »

Face à la presse qui l’a interviewé après son intervention au forum organisé du 27 au 29 avril à Kigali, l’opposant Moïse Katumbi est revenu sur sa poursuite judiciaire pour détention d’une nationalité étrangère.

Sans pourtant rejeté ou affirmé d’avoir acquis la nationalité Italienne, le président du club de football TP Mazembe indique être Congolais d’origine par sa mère.

« Moi je suis Congolais. Je suis né au Congo, ma mère est Congolaise, mon père est étranger. Je suis et je reste Congolais. Comment pourriez-vous accepter qu’un étranger puisse diriger une province telle que le Katanga? Mon avocat va bientôt parler« , s’est expliqué l’ancien bras droit de Joseph Kabila au Katanga.

« Je peux aller vous montrer mon école, je peux aller vous montrer où je suis né. Même l’aide accoucheuse qui avait aidé les médecins pour que je sois né est encore vivante. Mais il y a beaucoup qui ne pourront justifier cela » a-t-il déclaré.

Publicité

Parlant de sa gestion à la tête de la province du Katanga, Moïse Katumbi indique que son règne a fait du Katanga, la province la plus contributive au budget national avec 55% d’apports.

« Je suis le premier gouverneur à avoir démissionné dans l’histoire de la République Démocratique du Congo » lance fièrement la tête d’affiche du G7, considéré comme le plan A-Z par la plateforme électorale Ensemble pour le changement.

Moïse Katumbi indique que sa démission à la tête du Katanga « province pilote et puissance économique à la taille de la France » a été précédée d’une dénonciation interne au sein de la majorité présidentielle de l’intention de torpiller la démocratie.

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading