John Tshibangu n’a jamais reçu de financement venant de Moïse Katumbi (avocats)

Le collectif d’avocats de l’ex officier de Forces Armées de la République Démocratique du Congo, John Tshibangu, arrêté en Tanzanie en février et extradé en RDC a tenue une conférence ce jeudi à Paris pour éclairer l’opinion sur les conditions de détention de leurs clients.

Abordant la question d’une prétendue main noire de l’opposant Moïse Katumbi dans les démarches putschistes de l’ancien commandant de la région militaire du Kasaï, la défense de John Tshibangu a déclaré que aucun financement des activités de ce dernier n’a jamais existé de la part du candidat aux prochaines élections présidentielles pour le compte d’ensemble.

« Connaissance prise des déclarations faites, le 20 avril 2018, à Jeune Afrique par son geôlier, à savoir le général Delphin Kahimbi, chef du service du renseignement militaire congolais, actuellement sous sanctions de l’Union Européenne, comme
son collègue en charge des services secrets civils, Kalev Mutond, chef de l’Agence nationale de renseignements (ANR), nous apportons le démenti le plus total quant à un prétendu financement ou bien relation quelconque entre le colonel John Tshibangu et Monsieur Moïse Katumbi, ou de tout autre responsable politique congolais » écrit le communiqué de ses avocats consulté par POLITICO.CD.

À POLITICO.CD, Thierry Kyalumba, directeur de cabinet de l’ex officier en détention avait déclaré que dans le cadre de sa démarche de chasser par les armes l’actuel régime, John Tshibangu avait été approché par les politiciens tant de la majorité présidentielle que de l’opposition. « Il est scandaleux d’entendre le général Kahimbi déclarer que « le colonel John Tshibangu aurait fait l’objet d’une « audition ». En effet, le Colonel refuse de parler  en dehors de la présence de ses avocats » poursuit le communiqué.

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Le collectif d’avocats de John Tshibangu qui a tenu cette conférence devant plusieurs membres de la famille de ce chef du mouvement rebelle ayant donné un ultimatum de 45 jours à Joseph Kabila de quitter le pouvoir, a indiqué qu’il pourra saisir le conseil de droits de l’homme de l’ONU pour dénoncer les conditions de détention de leur client, qui est un cas exceptionnel, selon les propos du général Delphin Kahimbi, chef du service de renseignements militaires Congolais à Jeune Afrique.

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