« Comment peut-on tuer des hommes, des femmes, des enfants, des jeunes et vieux, scandant cantiques religieux ? »

L’archevêque de Kinshasa ne décolère pas face à la répression des manifestations pacifiques à travers le pays. Au lendemain de la marche réprimée dans le sang, notamment à Kinshasa et qui a fait six morts — selon un bilan “provisoire” des Nations unies et de l‘église, le cardinal Laurent Mosengwo s’interroge que le pays était une « prison à ciel ouvert ».

« Sommes-nous dans une prison à ciel ouvert ? Comment peut-on tuer des hommes, des femmes, des enfants, des jeunes et vieux, scandant cantiques religieux ? Que veut-on, au juste ? » s’interroge le vieux cardinal respecté dans le pays.

Monsengwo souhaite par ailleurs que « règne la force de la loi et non la loi de la force. » « Le pouvoir pour le pouvoir ou bien le pouvoir pour le développement intégral du peuple ? « 

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Six personnes ont été tuées dimanche à Kinshasa dans la dispersion de marches interdites à l’appel d’un collectif catholique contre le maintien au pouvoir du président Kabila, a indiqué la Mission des Nations unies au Congo (Monusco).

Un précédent bilan de la Monusco faisait était de cinq morts dans la capitale de la République du Congo. Les violences ont aussi fait 49 blessés dans tout le pays où 94 personnes ont été arrêtées, a ajouté la porte-parole de la Mission, Florence Marchal.

 

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