Steve Mbikayi, ministre congolais de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) annonce ce mercredi un compromis entre le gouvernement et les syndicats des professeurs en grève depuis plusieurs jours.
Parmi les points de l’accord, à en croire le ministre congolais, il y a eu un accord autour de « la perte de pouvoir d’achat » des professeurs suite à la dévaluation monétaire. « Nous nous sommes mis d’accord que cela va être récupéré par pallier. Le premier a été donné, deux autres vont être donnés l’année prochaine« , explique-t-il joint au téléphone par POLITICO.CD.
La question de « véhicules » de fonction pour les professeurs et celle de salaires , poursuit le ministre, ont été aussi évoquée. « (…) 17 professeurs ont un problème de véhicule. Là aussi nous nous sommes mis d’accord, la solution va être trouvée dans le cadre du budget 2018« , explique-t-il.
Les professeurs des universités congolaises sont entrées en grève depuis plusieurs semaines pour réclamer notamment le paiement de leurs salaires « au taux du jour ». Les négociations avaient débuté depuis la semaine dernière avec le gouvernement pour résoudre les desideratas des professeurs.
Alors que le gouvernement a demandé une trêve pendant les négociations, les professeurs de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et ceux de l’Université pédagogique nationale (UPN) maintiennent toujours leur mouvement de protestation.
En principe ces compromis devrait avoir plus d’impact chez les parents qui payent trop chers les etudes de leurs enfants. Un gouvernement qui n’a pas le temps de reflechir. Un gouvernement qui ne pense qu’au maintient de kabila au pouvoir, un gouvernement qui n’a pas meme une seule seconde de reflexion sur les gouvernes, un gouvernement mediocre, irresponsable. Tout le monde ne peut que chercher a profiter de votre mediocrite. Payer les salaires des professeurs c’est une obligation et de leur droit legitime. Mais l’annee academique ne doit pas continuer a nous couter 2000$ par etudiants apres que les professeurs aient recu leurs salaires chez l’etat sans tete.