Alexis Thambwe « je suis prêt à répondre à la justice belge »

Le ministre congolais de justice et garde des sceaux Alexis Thambwe a tenu une conférence de presse ce lundi à Genève, en Suisse, où il a fixé l’opinion notamment au sujet de la plainte portée contre lui en Belgique. 

Serein, sourire d’enfant, le ministre congolais est apparu plutôt à l’aise devant des journalistes ce lundi à Genève. L’homme avait disparu des écrans depuis l’annonce d’une plainte portée contre lui pas des familles des victimes d’un avion abattu en 1998 à Kindu, dans l’Est de la République démocratique du Congo.

« Je suis prêt et à la disposition de la justice« , a-t-il annoncé dès le début de cette conférence de presse de clarification. Il ne sera d’ailleurs pas question de s’étendre sur ce sujet. Le ministre congolais a préféré, citant les règles de l’instruction judiciaire, ne pas trop « en parler. »

Alexis Thambwe a, par ailleurs, parcouru tous les sujets du moment, concernant la situation politique en République démocratique du Congo. Le Kasaï, où l’armée est aux prises aux miliciens du chef coutumier Kamwina Nsapu, a occupé une majeure partie de la conférence.

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A ce sujet, M. Thambwe a réitéré la position du gouvernement, qui dit accepter « toute aide internationale » pour enquêter sur la situation, mais jamais une initiative qui « remplacerait » l’Etat congolais. « Nous ne sommes pas de sous-hommes, nous sommes un pays, un Etat de droit. Nous acceptons l’aide internationale. Nous acceptons de poursuivre les enquêtes avec la Communauté internationale, mais cela ne peut pas se faire sans nous« , a martelé le ministre.

« Katumbi peut rentrer quand il veut »

Il s’étonne par ailleurs que les atrocités ne touchent la Communauté internationale que lors que les deux experts de l’ONU ont été assassinés. « Il y a pourtant des atrocités et des assassinats qui touchent des milliers de congolais« , regrette-t-il.

Le ministre congolais de la justice  admet par ailleurs la mise en place d’un vaste système d’écoutes dans le cadre de l’enquête au sujet de cette crise du Kasaï. « Nous avons mis en place un système d’écoutes pour savoir ce qui s’y passait« , a affirmé le ministre congolais.

« Le monde s’étonne des révélations de New York Times [au sujet du député Clément Kanku], mais c’est grâce à des écoutes et à des efforts du gouvernement que l’on commence à peine à savoir ce qui s’est réellement passé. Ces enregistrements sont les nôtre« , ajoute-il.

Le cas de l’opposant congolais Moïse Katumbi a également été abordé. « Il peut rentrer quand il veut », a insisté l’officiel congolais. Rappelant toutefois que l’opposant doit répondre des poursuivre judiciaires à son encontre dès son retour.

5 comments
  1. Avec son petit diplome par correspondance en droit de l’Univerite de Bujumbura, Thambwe Mwamba qui ose qualifier ses contradicteurs des idiots ne peut impressionner que son petit chef semi-alphabete.

    Ce criminel ex-terroriste et ses comperes Mende, KinKiey et autres ex-rebelles de la bande Kagamiste RCD-Goma doivent tous faire face a la vraie Justice, inclu en Belgique, avec destination finale la CPI.

    Leur petit chef-assassin de Kingakati y ira les joindre.

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