Dès sa déscente d’avion, le Président a de suite convoqué et dirigé une réunion défense et sécurité autour de la situation dans ce coin du pays. La rencontre dite de « haut-niveau », a notamment connu la participation du vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani, ou encore le ministre de la Défense Crispin Atama, ainsi qu’une grande partie de l’Etat-major des forces armées, dont le commandement de la région.
Aucune déclaration n’a été faite à la presse. Le président Kabila a également été accueilli à sa déscente d’avion par le nouveau Chef Kamwina Nsapu, intronisé en mars dernier pour symboliser la fin officielle de ce conflit.
Depuis septembre 2016, les violences au Kasaï, qui impliquent miliciens, soldats et policiers, ont fait plusieurs centaines de morts et causé le déplacement de 1,27 million de personnes. L’ONU y accuse les rebelles Kamwina Nsapu d’enrôler des enfants dans ses milices et d’avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l’usage disproportionné de la force par l’armée congolaise.
Le nouveau chef Kamwina Nsapu intronisé ne voit-il pas qu’il est en train de se faire instrumentaliser par le pouvoir kabiliste ?