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CENCO: Rude bataille autour de la présidence du CNSA

La succession d’Étienne Tshisekedi à la tête du Comité national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA) et au centre d’une rude bataille entre acteurs des discussions autour de l’arrangement particulier à Kinshasa.

La Majorité présidentielle, à travers un de ses délégués aux assises du centre interdiocésain, le Professeur Adolphe Lumanu, semble rassurer l’opinion que la solution sur la question de la présidence du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral, est quasiment trouvée, car les 32 délégués à ces négociations sont tombés d’accord sur un point : « Les 32 délégués ont estimé que l’animateur de cette institution (CNSA) de régulation doit réunir autour de sa personne, le consensus nécessaire. On (le Rassemblement) va amener son nom au niveau de la pleniaire des parties prenantes. Si un consensus se dégageait autour de sa personne, il n’y aura pas d’objection. Au stade actuel, nous ignorons qui est le président national du conseil national de suivi de l’accord » a-t-il déclaré à Politico.cd

Selon ses impressions, il risque de se poser un problème de président du Conseil des sages du Rassemblement, qui risque de bloquer le consensus autour d’une personne. « Il peut y avoir un problème de président du Conseil des sages, c’est un problème interne au Rassemblement que quand ils viendront ici (à la plénière), en voulant se positionner comme Président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral que nous saurons si le problème se pose ou pas« , préfère-t-il attendre.

Ce consensus autour du prochain président du CNSA évoqué par le délégué de la MP, Adolphe Lumanu, dépend aussi du Front pour le respect de la constitution, conduit par la Secrétaire générale du Mouvement pour la libération du Congo, Ève Bazaiba. Présente au centre interdiocésain, Ève Bazaiba revendique toujours ce poste de président du CNSA, parce que sa plateforme a refusé de participer au prochain gouvernement.

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« Notre point de vue est clair. Parce que le Rassemblement va partager le pouvoir avec la MP, il n’est pas bon qu’on soit juge et partie, on est à la fois à la gestion et au contrôle de la gestion, compte tenu des attributions du CNSA. Le Front n’étant pas dans la gestion quotidienne de la chose publique, nous sommes ceux-là qui peuvent gérer cette institution pour la simple raison que nous sommes le seul à être pressé à aller aux élections« , a réaffirmé encore Ève Bazaiba, ce 20 mars à Politico.cd

Pour Ève Bazaiba, il est risqué de laisser le Rassemblement co-gérer la RDC avec la MP, et attendre de lui le contrôle de cette gestion :  » A quel moment la Majorité présidentielle dira que ça suffit la prolongation est arrivée à terme? A quel moment le Rassemblement dira que ça suffit, nous avons eu assez des moyens pour aller aux élections nous pouvons aller aux élections », s’est questionné la numéro un du Front pour le respect de la constitution.

Le Rassemblement, aile Félix Tshisekedi-Pierre Lumbi par ailleurs, qui se rangeait derrière Pierre Lumbi pour occuper la présidence du CNSA, connaît une divergence d’opinion depuis ce 20 mars. Le président de cette plateforme au Katanga, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, préfère que ce poste soit attribué à la médiation de la CENCO.

5 comments
  1. Bazaïba qui se distingue par la me-gestion au MLC, est-elle en mesure de dire la vérité au peuple congolais? N’est-ce pas que le MLC a participé aux concertations nationales et le résultat est là? Qu’elle cesse de divertir l’opinion, ils ont déjà fragilisé le MLC.

    1. La liberté d’opinion vous irrite tant. je mets cela dans le cadre de l’apprentissage de la démocratie qui exige aux uns et aux autres une bonne dose de tolérance.

      1. MAIS ELLEl Eve BAZAIBA N’EST PAS TOLERANTE NON PLUS, VOILA POURQUOI ELLE N’ACCEPTE PAS LA POSITION DES AUTRES. LE MLC ETAIT AUX CONCERTATIONS POUR CO-GERER AVEC LA MAJORITE. Y AVIT IL UN ARBITRE?

  2. « nous sommes les seuls, pressés d’aller aucx élections « . Qui est le candidat du Mlc ? Ils sont donc pressés sans avoir des candidats aux élections législatives, présidentielle, sénatoriales et municipales. Crroyons-là sur parole.

  3. Et maintenant trop ,c’est trop ,je sors de mon réserve de Mandataire, parce que vous continuez à tourner au cours de postes mais nous avons Ruberwa qui est déjà là. Si Joseph KABILA ne cède pas ce que nous nous sommes attendus avec son Père Laurent pour nous laisser l’EST , pour que les Banyamulenge crée l’ETAT du GRAND KIVU ou l’annexion au Rwanda. IL RISQUE GROS, son Direcab sait très bien la question, nous sommes à la fin de notre patience.

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