Après le sommet SADC au Swaziland qui s’est soldé hier par un communiqué appelant l’ONU à renforcer le mandat de la Brigade d’intervention rapide de la MONUSCO, le Chef de la diplomatie congolaise, Léonard She Okitundu est attendu ce mardi 21 mars à New York devant le Conseil de Sécurité, pour discuter entre autres de la situation en République démocratique du Congo et du renouvellement du mandat de la mission onusienne dans ce pays.
« Comme chaque année avant l’expiration du mandat de la Monusco, le Conseil de Sécurité se réunit pour le renouvellement. À cet effet, il invite obligatoirement le Gouvernement à s’exprimer sur la question (…) Le Vice-premier ministre [Léonard She Okitundu] exposera la position officielle de la RDC sur les questions nationales (accord, élections, sécurité, violences sexuelles, futur Monusco…) et la relation avec les Nations Unies« , explique le service de presse du ministère congolais des Affaires étrangères dans une note envoyée lundi à POLITICO.CD.
Une délégation des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a embarqué dimanche à l’aéroport international de N’djili de Kinshasa pour le John Fitzgerald Kennedy Airport à New York où les catholiques sont conviés à prendre part à la même session du Conseil de Sécurité.
Dans une lettre adressée le 3 mars dernier à Mgr Marcel Utembi Tapa, président de la CENCO, Matthew Rycroft, président du Conseil de Sécurité, organe suprême de l’Organisation des Nations Unies, invite le dirigeant catholique à la session qui sera organisée le 21 mars prochain autour de la situation politique en République démocratique du Congo.
« Le Conseil estime qu’il tirerait profit de vos connaissances et perspectives sur la situation actuelle au pays« , a dit l’officiel onusien dans sa lettre datée du 3 mars dernier.
Le président de la CENCO a haussé le ton jeudi pour dénoncer le retard lié aux discussions autour de l’arrangement particulier pour l’application de l’accord signé le 31 décembre dernier entre le Pouvoir et l’Opposition. Mgr Marcel Utembi a exhorté , à la reprise ces pourparlers, majorité et opposition à cesser leurs « marchandages » et à travailler à l’application de l’accord de cogestion du pays et à l’organisation de la présidentielle.
« La finalité de l’accord du 31 décembre 2016 est l’organisation des élections, pour permettre au peuple de se choisir de nouveaux dirigeants par les urnes », a martelé avec force jeudi Mgr Marcel Utembi, président de la Cenco, lors de la cérémonie de relance des pourparlers. « Il est curieux et inadmissible que les travaux sur ‘l’arrangement particulier’ (composition et mode de désignation du conseil de suivi, composition du gouvernement, modalités de nomination du Premier ministre, ndlr) prennent plus de temps que les négociations sur l’accord proprement dit« , s’est-il indigné.
Nous voulons que ce problème termine, parceque les congolais sont fatigués de ca.nous avons besoin de continuer a oeuvrer pour organiser les élections, si vous ne trouvez pas le premier ministre, faitez appel a matata.