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Félix Tshisekedi appelle à une « résistance farouche » contre le 3ème mandat!

Après sa visite à Brazzaville où il a été reçu par le président Denis Sassou-Nguesso, le Secrétaire national de l’UDPS chargé des relations extérieures, Félix Tshisekedi a lancé un appel à une « résistance farouche » contre un éventuel troisième mandat du président Joseph Kabila.

« Le complot kabiliste contre la République est en marche. À chaque fois que le Congo est proche de sa libération, une main noire arme des fils et des filles du pays, avides de gloriole et de postes (pas de pouvoir, car ils ne l’ont pas) et les berce d’illusions diverses pour pulvériser ce rêve, vieux aujourd’hui de 56 ans, jour où le héros national Lumumba et les autres pères de l’indépendance avaient cru le temps venu où le congolais vivra dans un pays que nous bâtirons toujours plus beau qu’avant, un havre de paix que nous peuplerons et dont nous assurerons la grandeur, pour le léguer enfin à notre postérité…pour toujours! », déclare le fils d’Etienne Tshisekedi sur sa page Facebook.

Félix Tshisekedi été reçu le 08 septembre dernier à Brazzaville par le président Denis Sassou-Nguesso. Les deux hommes n’ont pas communiqué sur la nature de leur rencontre.

Selon des sources concordantes, il s’agit de la poursuite des négociations en cours sur le Dialogue politique en République démocratique du Congo.

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« Et pour y résister, recourons à nos armes qui sont la constitution, les élections et la mobilisation générale, pour barrer la route aux fossoyeurs de la République. Disons NON au complot visant à octroyer un 3ème mandat et plus, à Joseph Kabila, et offrons à notre nation l’espoir d’un sort meilleur en leur opposant une résistance farouche. Et là…, oui là…, ils ne réussiront pas. C’est juré!« , conclu Félix Tshisekedi.

Le message en intégralité.

Aux armes, citoyens!

Le complot kabiliste contre la République est en marche. À chaque fois que le Congo est proche de sa libération, une main noire arme des fils et des filles du pays, avides de gloriole et de postes (pas de pouvoir, car ils ne l’ont pas) et les berce d’illusions diverses pour pulvériser ce rêve, vieux aujourd’hui de 56 ans, jour où le héros national Lumumba et les autres pères de l’indépendance avaient cru le temps venu où le congolais vivra dans un pays que nous bâtirons toujours plus beau qu’avant, un havre de paix que nous peuplerons et dont nous assurerons la grandeur, pour le léguer enfin à notre postérité…pour toujours!

Oui, à chaque fois que l’espoir d’un changement, d’un avancement ou d’un affranchissement pointe son nez, un évènement aux apparences fortuites surgit, téléguidé de quelque part, pour mettre fin aux attentes de tout un peuple. Hier, on accusait les « Blancs » d’être à la base de nos malheurs. Aujourd’hui, ce sont les… »Noirs » rwandais, ougandais et burundais surtout, mais aussi sud-africains et des fois, angolais. Mais jamais les congolais! Non, ceux des congolais qui fabriquent, organisent et raffermissent les dictateurs et leur système sont au contraire des « modèles » que d’autres conquérants reprendront même à leur service une fois qu’ils auront accédé au pouvoir.

Ceux qui accepteront d’entrer dans le système au mépris de la démocratie et de la constitution, au nom d’une réal-politik propre à eux, deviendront plus tard des « excellences » et ils pilleront la République proportionnellement à leur appétit glouton. Ils s’offriront des biens meubles et immeubles, forçant l’admiration d’autres « excellences » en herbes, qui ne rêveraient que d’une chose: »Ôte-toi de là que je m’y mette ».

Avec un peu de chance, et surtout en sachant bien manier le retournement de veste et l’abaissement du froc, ils réussiront à se faire une place dans la nouvelle cour du « roi », jusqu’à nouvel ordre. Ainsi va la vie au Congo d’Isidore Bakandja de Patrice Lumumba et d’Étienne Tshisekedi, depuis 56 ans sans interruption. À croire qu’on serait maudit ou que l’on paierait un péché impardonnable! Moi, je dis NON, trois fois NON!

Il n’y a pas de fatalité à être un esclave. Il n’est inscrit nulle part dans les lois du monde, la condamnation à être des sous-hommes ou à vivre dans des pires conditions que les animaux des pays industrialisés. Il n’est toléré nulle part que l’on assiste impuissants pendant deux décennies, aux massacres, viols et humiliations des siens. Nulle part, sauf au Congo!

Et aujourd’hui, les ingrédients sont prêts et la marmite est mise au feu, pour préparer la sauce à laquelle nous allons à nouveau nous faire manger. La main noire a déjà des « ingrédients » congolais. Kabila et ses sbires ont été invités à passer à table par le cuistot de service, Edem Kodjo, qui cherche à leur concocter une sauce « bloquée » comme on dit chez nous. À votre avis, allons-nous à nouveau nous faire manger comme nos aînés et nos aïeux? Moi, je dis NON, trois fois NON!

Et pour y résister, recourons à nos armes qui sont la constitution, les élections et la mobilisation générale, pour barrer la route aux fossoyeurs de la République. Disons NON au complot visant à octroyer un 3ème mandat et plus, à Joseph Kabila, et offrons à notre nation l’espoir d’un sort meilleur en leur opposant une résistance farouche. Et là…, oui là…, ils ne réussiront pas. C’est juré!

2 comments
  1. Le peuple congolais a fait vraiment un cadeau à l’actuel Raïs de la RDCONGO qui avait accédé au pouvoir suprême en janvier 2001 d’une manière monarchique dans une république et rien ne peut justifier que l’actuel Raïs ne puisse pas respecter le délai constitutionnel des mandats que la CONSTITUTION du pays accorde à toute personne qui brigue à la magistrature suprême malgré que l’actuelle cour constitutionnelle vient d’accorder à l’actuel Raïs qui est son géniteur une rallonge temporelle et illimitée dans ses fonctions actuelles.
    Donc, il est normal que le peuple congolais récupère le pouvoir actuel qui doit prendre fin le 19 décembre 2016 à minuit sinon, l’épreuve de la force est très justifiée et CONSTITUTIONNELLE par l’article 64 !!!

  2. Merci Felix, le congo est notre patrie, sommes tous derrière celui en qui l’espoir n’est pas perdu « YA TSHITSHI »; que les traitres de la nation demeurent jusqu’au 19 décembre, les oiseaux convertiront leurs cris en pleurs et crainsement des dents.

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