Lambert Mende met déjà en garde l’Administration Trump contre « toute ingérence » en RDC

Alors qu’une nouvelle administration a été mise en place par la prestation de serment du 45ème président Américain, Donald John Trump, le Porte-parole du gouvernement congolais Lambert Mende Omalanga la met en garde de toute ingérence dans les affaires internes de la RDC.

Reçu par la journaliste Barbara Nzimbi sur le plateau de la chaîne Congo Web TV, le ministre Congolais de médias et de la communication fustige les sanctions unilatérales prises par les États-Unis contre des officiels congolais l’année dernière par l’Administration Obama.

« [Tom] Periello (NDLR: l’ancien envoyé spécial américain dans la région des Grands Lacs) a été l’un des instruments de l’ingérence totalement inacceptable au niveau des principes et du droit international dans les affaires domestiques de notre pays. Si ceux qui vont les remplacer vont agir de même, nous userons des mêmes trompettes de la dénonciation pour contester cela parce que Periello ou pas, Obama ou pas, aucun État étranger n’a la tutelle de la République Démocratique du Congo » a mis en garde Lambert Mende.

Le porte-parole du gouvernement indique que la RDC  reste disposé à répondre aux appels des pays partenaires quant au respect des principes de bonne gouvernance et de la démocratie, mais ne peut accepter l’ingérence extérieure. « Le principe du droit international accorde le principe de sanctions contre un État au Conseil de sécurité [de l’ONU]. Mais les États-Unis ont sanctionné des officiels congolais, comme si la RDC était une province des USA. Cela devrait révolter tout Congolais digne de ce nom« , a poursuivi le Ministre qui insiste sur le fait que l’administration Obama devrait se référer au conseil de sécurité de l’ONU, habilité à se prononcer sur la question des sanctions des États.

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« Ces mesures sont qualifiées de droit impérial et non de droit international » a dit le ministre Mende, paraphrasant le professeur Mampuya, de l’Université de Kinshasa, qui a édité un livre à succès à ce sujet.

Ecoutez Lambert Mende dans un élément exclusif de CongoWeb TV, avec Barara Nzimbi. 

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16 comments
  1. lambert mende est un monsieur iresolu, il pense qu’a son intérêt personnel, les États Unies a un contrat de sécurité et de paix depuis le Congo belge avec le roi Léopold II , d’après Mende souhaite que les usa ne s’occupe plus de la RDC pour qu’il plonge leur mafia en violent la constitution avec leur président , nous voulons un changement dans notre pays.

  2. Tu es parti aux USA croyant corrompre l’administration TRUMP mais avec le Mr Afrique qui est nommé Je crois cette administration est plus coriace que celui d’OBAMA. Tu es rentré de Kinshasa les mains vides…

  3. Lamber Mende est un vrai malade mental!
    Comment peut il se permettre de s’en prendre à l’administration Us qui n’a fait que voler au secours d’un peuple en voie d’extinction, en péril!!!

    Se taire face aux dérives totalitaires du gouvernement Joseph Kabila, l’administration Obama aurait pu être passible de la sanction morale pour non assistance à personne en danger. Le droit d’ingérence humanitaire justifie ces mesures américaines vis à vis des membres du clan politique Kabila qui torpillent le processus démocratique en RDC

  4. Alors qu’attendez-vous pour respecter les principes de bonne gouvernance et de la démocratie, Mr. Mende? Personne ne songerait même à imaginer des sanctions! Ce serait totalement superflu et impertinent. Vous n’auriez même pas à perdre votre temps avec des mises en garde agressives.
    Vous voyez? Les solutions sont souvent plus simples que vous ne le pensez…

  5. Quand les memes Etats vous placent au pouvoir, vous ne parlez de l’ ingerence.
    Est ce qu ils se sont déjà demandés comment Kabila etait il arrive au pouvoir ?

  6. hunnnn mes chers frères et soeurs pensé vous vraiment que la solution de notre pays peut il venir d’ailleur si c’est ne que nous qui pourront cherché a s’amélioré?ayons confiance en nous meme si nous voudrons qu’un jours notre pays aille de l’avant.

  7. Si on applique le démocratie véritable et le respect des droits humains , on n’aura pas avoir les Etats qui vont faire l’ingérence aux affaires interne d’un autre Etat. Car l’article 2, paragraphe 7, de la Charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) pose le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat comme principe pacificateur des relations internationales et si chaque Etat respect la Démocratie, les droits de l’homme et la liberté d’opinion. Ainsi, si le droit international organise l’accès aux victimes dans le cas de conflits interne, il ne prévoit rien en cas de catastrophe naturelle. Dans une telle éventualité, comme dans celle d’un conflit interne, le consentement du pays concerné demeure nécessaire à l’intervention des secours internationaux et des pays amis. Des exceptions au principe de non-ingérence, strictement limitées, existent seulement dans l’hypothèse d’une menace pour la sécurité collective ; elles sont confiées au Conseil de sécurité de l’ONU (chapitre VII) ou à un pays leader mondial en matière de la démocratie et de la pacification comme LES USA, la France et les organisations Régionales ou sous-régionale.

    D’ol’article 2, paragraphe 7, de la Charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) pose le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat comme principe pacificateur des relations internationales. Ainsi, si le droit international organise l’accès aux victimes dans le cas de conflits armés internationaux, il ne prévoit rien en cas de catastrophe naturelle.Dans une telle éventualité, comme dans celle d’un conflit interne, le consentement du pays concerné demeure nécessaire à l’intervention des secours. Des exceptions au principe de non-ingérence, strictement limitées, existent seulement dans l’hypothèse d’une menace pour la sécurité collective ; elles sont confiées au Conseil de sécurité de l’ONU (chapitre VII).

    L’idée du droit d’ingérence humanitaire est apparue à la suite de la guerre du Biafra. Des médecins de la Croix-Rouge, qui avaient décidé, malgré la règle du silence, de témoigner des horreurs de ce conflit, ont créé en 1971 Médecins sans frontières (MSF). Dans la foulée, d’autres organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires sont nées. En 1977, le protocole additionnel aux conventions de Genève de 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (dit protocole I) précise que les offres de secours qui ont un caractère humanitaire impartial ne doivent pas être considérées comme une ingérence ou un acte hostile (article 70, paragraphes 1 et 2). Mais il ne définit aucun droit d’intervention particulier.

    La notion de devoir d’ingérence a été formulée en 1987, à l’occasion d’une conférence du docteur Bernard Kouchner et du professeur de droit Mario Bettati sur le thème « Droit et morale humanitaire ». Certains estiment qu’un tel droit a été consacré par les textes : ils s’appuient notamment sur deux résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) (1) : celle du 8 décembre 1988 (n° 43/131) relative à l’« assistance humanitaire aux victimes des catastrophes naturelles et situations d’urgence du même ordre » et celle de 1990 (n° 45/100) qui autorise l’établissement de couloirs d’urgence.

    Cependant, l’AGNU ne fait qu’inviter les Etats à faciliter l’acheminement des secours humanitaires et ne permet en aucun cas de l’imposer. Quant à la création des couloirs d’urgence, elle doit se faire de manière concertée entre les gouvernements touchés et les organisations intéressées. Les Etats ne disposent pas d’un droit unilatéral à intervenir pour des raisons humanitaires dans un autre Etat, même s’il s’agit de protéger leurs propres citoyens. La plupart des juristes se méfient d’une telle option compte tenu des dérives qu’un tel droit pourrait engendrer (interventions unilatérales partiales).

    L’ONU ne bénéficie pas non plus du droit d’ingérence humanitaire stricto sensu. A partir des années 1990, le Conseil de sécurité des Nations unies a qualifié des situations de « menaces à la paix » en invoquant des considérations humanitaires. Il a alors décidé de la création d’opérations de maintien de la paix (Somalie, Bosnie-Herzégovine) (2). Certains ont estimé que ces opérations consacraient le droit d’ingérence.Une interprétation rejetée par la sous-commission des droits de l’homme de l’ONU en 1999.Toutefois, les massacres de Srebrenica et le génocide des Tutsis du Rwanda ont incité le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan à appeler, en 2000, à l’instauration d’« une exigence morale faite au Conseil de sécurité d’agir au nom de la communauté internationale contre les crimes contre l’humanité (3) ».

    Selon Mme Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de MSF, « il reste au Conseil de sécurité de l’ONU et aux organisations de sécurité régionale à définir si les violations graves du droit humanitaire mettent en danger la paix et la sécurité internationales et peuvent justifier le recours au chapitre VII pour lancer une intervention militaire. Il reste également à définir la vraie nature de la protection que l’ONU peut offrir dans ces situations aux populations (4) ». En effet, le droit d’ingérence, dépourvu d’existence légale, demeure un concept flou quant aux acteurs susceptibles d’y recourir (Etats, organisations internationales et ONG).
    La notion du droit d’ingérence humanitaire est apparue à la suite à cela et à la guerre violant la démocratie et les droits humains . Des médecins de la Croix-Rouge, qui ont décidé, malgré la règle du silence, de témoigner des horreurs de ce conflit, ont créé en 1971 Médecins sans frontières (MSF) et actuellement l’ONG AFRIQUE-SANTE,asbl pour l’AFRIQUE. Dans la foulée, d’autres organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires sont nées lesquelles demandes les santions aux ETATS qui ne respectent pas les droits de l’homme et le droit international humanitaire. En 1977, le protocole additionnel aux conventions de Genève de 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux (dit protocole I) précise que les offres de secours qui ont un caractère humanitaire et sécuritaire impartial ne doivent pas être considérées comme une ingérence ou un acte hostile (article 70, paragraphes 1 et 2). Mais il ne définit aucun droit d’intervention particulier.

    La notion de devoir d’ingérence a été formulée en 1987, à l’occasion d’une conférence du Docteur Bernard Kouchner et du Professeur de droit Mario Bettati sur le thème « Droit et morale humanitaire ». Certains estiment qu’un tel droit a été consacré par les textes : ils s’appuient notamment sur deux résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) (1) : celle du 8 décembre 1988 (n° 43/131) relative à l’« assistance humanitaire aux victimes des catastrophes naturelles et situations politiques d’urgence du même ordre et susceptibles à engendre les chaos et la guerre civile » et celle de 1990 (n° 45/100) qui autorise l’établissement de couloirs d’urgence et intervention des pays amis leaders dans imposition de la paix à côté des Nations Unies et les Organisations Régionales ou sous-régionales.

    Cependant, l’AGNU ne fait qu’inviter les Etats à faciliter l’acheminement des secours humanitaires, la promotion de droits humains et ne permet en aucun cas de l’imposer. Quant à la création des couloirs d’urgence, elle doit se faire de manière concertée entre les gouvernements touchés et les organisations intéressées. Les Etats ne disposent pas d’un droit unilatéral à intervenir pour des raisons humanitaires dans un autre Etat, même s’il s’agit de protéger leurs propres citoyens. La plupart des juristes et humanitaires se méfient d’une telle option compte tenu des dérives qu’un tel droit pourrait engendrer (interventions unilatérales partiales).

    L’ONU ne bénéficie pas non plus du droit d’ingérence humanitaire stricto sensu. A partir des années 1990, le Conseil de sécurité des Nations unies a qualifié des situations de « menaces à la paix » en invoquant des considérations humanitaires. Il a alors décidé de la création d’opérations de maintien de la paix (Somalie, Rwanda, RDC,Bosnie-Herzégovine) . Certains ont estimé que ces opérations consacraient le droit d’ingérence doit être menée par les pays leaders de la démocratie au monde.Une interprétation rejetée par la sous-commission des droits de l’homme de l’ONU en 1999.Toutefois, les massacres de Srebrenica et le génocide des Tutsis du Rwanda ont incité le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan à appeler, en 2000, à l’instauration d’« une exigence morale faite au Conseil de sécurité d’agir au nom de la communauté internationale contre les crimes contre l’humanité ou appuyer les coalition des pays ou d’un pays leader de la démocratie dans la prise de sanctions ciblées. ».

    Selon Mme Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de MSF, « il reste au Conseil de sécurité de l’ONU et aux organisations de sécurité régionale à définir si les violations graves du droit humanitaire mettent en danger la paix et la sécurité internationales et peuvent justifier le recours au chapitre VII pour lancer une intervention militaire ou appuyer les grandes puissances pour les sanctions contre l’ETAT VOYAUX . Il reste également à définir la vraie nature de la protection que l’ONU peut offrir dans ces situations aux populations ». En effet, le droit d’ingérence, dépourvu d’existence légale, demeure un concept flou quant aux acteurs susceptibles d’y recourir (Etats, organisations internationales et ONG).Evangéliste Prof. Dr Robert KIKIDI Mboso Kama, Ph.D en santé publique et 3 è cycle en sociologie politique et en criminologie, Président de l’ONG Afrique-Santé,asbl

  8. je suis d’accord avec vous,main ce la ne veux pas dire que vous devrait faire n’importe quoi!!!
    commence d’abord par rendre tout les congolais heureux..
    et après vous pourrez menacé les américains…

  9. Mende c’est une grande gueule mais il a aucun courage c,est un pisseux
    le Rwanda nous fais chier et s’ingère dans toute les affaire de la RDC, en tuant d’abord sa population, violant ses fils, ses filles, ses femmes, émasculant le hommes Congolais après les avoir enculé, ils tuent ses militaires, ses polices et ils prennent son or, coltan et autre minerais, ils contrôlent l’armée, la police, le gouvernement et ce fils de chienne sale crottée et puante de Mende n’ose dire mot que ce soit ni contre les Ougandais ni les Burundais et ils ose ouvrir son bol de toilette puante de gueule pour menacé Donald Trump?
    cet homme est fous?? jamais Mende a ouvert sa bouche pour dire quelque chose de sensée?

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