L’arrivée de Donald Trump qui a sonné comme un tournant dans les relations entre Washington et Kinshasa va entrer dans une nouvelle ère avec le départ annoncé du démocrate Tom Perriello.
Nommé au poste d’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs en remplacement de Russ Feingold le 6 juillet 2016, M. Perriello quitte son poste pour postuler au gouvernorat de la Virginie. Une nouvelle accueillie positivement du côté du pouvoir de Kinshasa, qui a longtemps croisé le fer avec l’administration démocrate américaine.
Si le Porte-prole du gouvernement, le ministre Lambert Mende s’est refusé « tout commentaire », des cadres de la Majorité Présidentielle (MP) n’ont néanmoins pas caché leur « soulagement » concernant ce départ de Tom Perriello.
« C’est un changement qui devait arriver car la nouvelle administration va sûrement changer des choses dans la politique étrangères des Etats-Unis« , explique un haut cadre de la MP qui a requis l’anonymat à Politio.cd.
Les rapports entre l’officiel américain et les autorités de Kinshasa sont tendus depuis son « obstruction physique» et « agression verbale » de la part d’un cadre du parti au pouvoir, alors qu’il était sur le point de prendre son avion à l’aéroport de N’djili pour rentrer dans son pays le 18 septembre. Dans un communiqué publié lundi 19 septembre, le Département d’Etat américain avait vivement protester contre cet incident.
« Tom Perriello a fait de la crise congolaise une affaire personnelle, aujourd’hui nous avons l’occasion d’avoir une nouvelle lecture de l’Adminsitration américaine sur la situation en RDC. Ce qui est bénéfique pour notre pays car, tout en étant souverains, nous avons besoin d’un partenariat constructif avec Washington et l’Administration Trump parait offrir une coopération bilatérale plus franche et responsable que celle d’Obama« , poursuit-il au téléphone de Politico.cd
L’administration Obama qui a longtemps menacé le pouvoir de Kinshasa est passé en exécution en juin dernier en sanctionnant d’abord le chef de la Police de Kinshasa, le général Célestin Kanyama. Le général Gabriel Amisi Kumba, actuel commandant de la 1e zone de défense du pays, ainsi que le général John Numbi, ancien inspecteur de la police nationale, ont été également placés sur la liste noire par le département du Trésor américain en septembre dernier.
En décembre dernier, le département américain du Trésor a imposé des sanctions ciblées à l’encontre de deux fonctionnaires congolais, l’ancien Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur et de la sécurité Evariste Boshab et l’ administrateur général de l’Agence nationale de renseignements Kalev Mutondo.
L’élection surprise de Donald Trump à la tête des Etats-Unis en novembre dernier a été bien accueillit par le Pouvoir congolais, qui voit d’un bon oeil l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
Du côté de l’Opposition, on regrette « ce combattant de la liberté » tout en restant « confiant » sur le soutien des Etats-Unis au processus démocratique en RDC.
Cet article me fait croire que le ton sera plus dur: lisez et vous comprendrez
http://www.atlanticcouncil.org/blogs/new-atlanticist/joseph-kabila-has-passed-his-expiration-date?utm_content=buffer0112b&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
Les premiers actes du président Trump démontrent qu’il sera plus isolationniste qu’atlantiste que ne l’a été son prédécesseur Obama.Le départ de Perrielo est normal. Une administration différente remplace une autre tout aussi différente idéologiquement.
Cela n’apportera aucune modification de la politique des USA pour le Congo or, les choses seront encore davantage car les congres américain est dominé par les républicains et, ils sont durs avec Kin et, en tête des USA, ça sera un républicain.
qu’il parte, il avait des tendances néocolonialistes..